2 cordes de 50m + 1 de 30m.
TPDC : 4h45 (4h15 descente, 20min approche, 10min équipement).
Équipe (de choc) autonomes & cadres Leize Mendi :
– Romuald, l’Expert
– Gégé, le Sage
– Lolo, le Bavard
– Lény, le Taiseux
– Stéphane, le Pionnier.
On ne la verra qu’à la fin, mais indiquons la d’emblée : l’échelle d’indication du niveau du débit était à 41. Pour rappel, au-delà de 45 ce canyon est interdit à la descente. Ce niveau est un débit correct, donc permettant une descente optimale sans problème majeur lié au fort débit et aux mouvements d’eau. Idéal !
Après un covoiturage depuis la côte, nous retrouvons Romuald et son van en vallée d’Ossau. N’en déplaise à Lolo, et même si nous disposions de deux véhicules spacieux, nous n’opérerons pas de navette. 20 min de marche, ça ne la vaut pas.
Nous rentrons dans le Bitet inf. L’eau est bien froide en amont sachant que nous manquons de soleil en ce début de descente. Mais les conditions s’amélioreront sur la deuxième partie.
Nous posons les mains courantes nécessaires, mais sans excès, afin de descendre les 3 cascades majeures… qui sont exceptionnelles. Personnellement, ne l’ayant jamais descendu et ayant attendu 15 ans pour le faire (!!), je suis ébahi de ce canyon qui est à l’image de sa réputation.
Romuald, notre DE de service, nous guide énormément, le connaissant comme sa poche. Cela facilite la descente et nous permet d’installer chaque obstacle au mieux. J’en installe pas mal sur cette première partie, et Lény en installera quelques uns sur la fin, plus aisée à appréhender.
Nous avons aussi réalisé de nombreux sauts, aucun ne posant problème. Encore fois, la connaissance du terrain a permis d’éviter les hésitations ou sondages intempestifs. Nous passerons aussi la queue de cheval par un toboggan en bout de corde, d’environ 4 mètres.
Le soleil gagnera la forêt dans laquelle le ruisseau termine, nous réchauffant et figeant un sourire sur tous les visages, et gravant un souvenir indélébile (me concernant c’est certain).
Bref RAS… hormis une charogne de biche toujours bien présente à la moitié, déplacée préalablement hors d’eau, mais qui sent bien fort 3min en amont et 10min en aval : pouah !!
Fin de parcours avec casse-croûte et binouzes, idéal avant un retour au bercail, vers 20h sur la côte.
— Stéphane A.