Participants : Gérard, Krystof, Jérôme, Vincent P, Arthur, Eztitxu
TPDC : 5h
Samedi 2 novembre, Gérard a lancé l’idée : braver le canyon de Lapassa, à Accous, en vallée d’Aspe. Nous voilà donc cinq vaillants (ou inconscients) prêts à relever le défi.
Le rendez-vous est fixé à 7h45 à l’aire de covoiturage de Saint-Pierre, puis 7h55 à celle de Briscous, et enfin 8h35 à Navarrenx. Sans café. Mais avec café. Voire, deux. Mais pas trois !
Le début de l’aventure se passe sur une piste, où nous nous enfonçons vaillamment jusqu’au bout, pour… faire demi-tour, avec en prime la menace de finir embourbés.
S’ensuit une marche d’approche qui monte très raide. La sueur perle sur les fronts et la première promesse se fait entendre : « j’arrête de fumer » suivie d’une deuxième « si tu arrêtes de fumer, j’arrête de picoler ». Serrage de main. Affaire à suivre.
À la cabane de Lapassa, on redescend comme des cabris (ou comme des cailloux, ça dépend du point de vue), en mode « feuilles mortes et buissons de houx. » : ça pique, ça glisse, ça s’agrippe où ça peut, et surtout… ça descend bien trop bas. Ce qui, vous l’aurez deviné, veut dire que ça finit par devoir remonter 100m de dénivelé.
Vous vous dites que c’est déjà épique ? Attendez la suite.
C’est à 13h30, que l’on fixe la première corde.
S’enchainent, une dizaine, arrosés, froids et glissants, histoire d’y laisser quelques souvenirs.
À chaque rappel, on rêve de retirer nos combis trempées pour des vêtements secs, puis de chocolat chaud, puis de plaids moelleux et de canapés confortable.
Quelqu’un finit par craquer : « Mais quand est-ce qu’on sort de làààààààà ! »
Finalement, on atteint le dernier rappel, 44 mètres de douche froide, qui nous met KO.
On sort du canyon au crépuscule, ruisselants, face à… une vache. Médusée. Elle nous regarde comme si elle avait vu des pingouins en combi se perdre dans son pré.
On reprend notre chemin dans l’obscurité, en esquivant (ou pas) les bouses fraiches et en se prenant une petite décharge électrique sur la clôture. Petit bonus cadeau.
À la frontale, trempés et frigorifiés, on rejoint enfin le parking, sans trop savoir si on doit se sentir fiers… ou complètement fous.
Gérard, toujours plein d’entrain, évoque l’éventualité d’une autre sortie le week-end prochain…
C’est à ce moment-là que certains d’entre nous se sont secrètement demandé si ce n’était pas le moment de se mettre sérieusement… à la poterie du dimanche.
Un grand merci à Gérard pour avoir organisé cette sortie mémorable, qui est sans doute la dernière pour nous avant un bon moment.
Et un immense merci à tous les coéquipiers, pour leur attention et leur efficacité tout au long de cette aventure. On a peut-être fini trempés, frigorifiés, et un peu cabossés, mais on l’a fait ensemble 🙂
Eztitxu