Exploration secteur Eltzarre

Samedi 19 juillet 2025

TPST : 4h + 1h

Jean-Louis, Julie, Julien, Sébastien, Quentin, Lise, Franck, Hélène et Frédéric

Suite des rendez-vous estivaux proposés par Jean-Louis, la sortie du jour est plutôt familiale avec les jeunes Arhanégoïty. Rendez-vous au col Inharpu à une heure confortable, 10h, prévue pour assister à la dissipation soudaine du brouillard et l’arrêt de la bruine (txirimiri).

Direction les sources de la Nive, nous nous arrêtons près de la station de captage, contournons le troupeau de vache et filons vers l’amont du Zarobe (EL 10). L’entrée est aisée et a été équipée de cordes fixes sur le ressaut. On arrive sur l’actif que l’on remonte. La progression s’interrompt pour ceux qui ne souhaitent pas s’enfoncer dans l’eau au-dessus des cuisses. Les grands sont avantagés et progressent en opposition au-dessus de l’eau. Seuls Franck et Frédéric arrivent au siphon terminal.

A leur retour, à une cinquantaine de mètres de la perpendiculaire d’accès, ils retrouvent Julien et Sébastien examinant les traces d’une coulée verticale, flanc est. La paroi est glaiseuse mais plus saine quelques mètres en aval. Une escalade est menée par Sébastien, relayé par Franck, sur une dizaine de mètres et donne accès à une galerie supérieure. Une progression de moins de 10 mètres est entravée par des lames de calcite. Il faudrait les effacer pour poursuivre au-delà, ce qui semble tout à fait possible. Franck et Sébastien sont rappelés à l’ordre par Julien et Frédéric, frigorifiés, qui assurent leur progression depuis le bas. Le groupe se reforme aux voitures. Inspection infructueuse des bois à la recherche d’une pousse de champignons et direction la seconde étape de la journée.

Sur le chemin du retour, 900m en aval du cayolar d’Istaurdy, dans un bois de hêtres, Jean-Louis nous fait découvrir un porche souterrain très vaste et spectaculaire : la grotte d’Istaurdy (ER 8). Un puits d’une dizaine de mètres de diamètre, perfore le plafond. Équipé, il pourrait offrir un joli terrain d’entraînement. Le groupe se disperse et explore les quelques cavités périphériques facilement accessibles mais qui ne se prolongent pas. Partout des comblements empêchent la progression. Cette cavité est connue pour sa richesse biologique mais un détail attire notre attention et ne semble pas avoir été étudié jusqu’ici.

Glacière, refuge pour les troupeaux ? Les hypothèses sont nombreuses et l’expertise de nos archéologues serait nécessaire !

Fin de journée autour d’un verre à Ahuski à 19h00.

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