16 août 2025
V4 A4 V
TPDC : 5H30
Participants : Fred, Vincent et Gérard
Le canyon d’Olhadubie fait partie des descentes de référence dans le Pays Basque Nord de par son engagement (aucun échappatoire), sa durée, ses nombreux rappels et son ambiance si impressionnante.
Une première pour Vincent en tant qu’organisateur (un de plus et tant mieux) et comme canyoneur.
Suite à un covoiturage où les horaires ont été respectés et après un petit arrêt boulangerie à Tardets nous voilà sur le parking de la passerelle d’Holzarte pour 9h15. Préparatif vite fait et chocolatines appréciées nous attaquons vers 9h30 notre marche, petit aperçu du défilé d’Olhadubie du haut de la passerelle d’Holzarte sous le soleil et nous nous retrouvons au pont de départ pour 11h.
Habillage et petits encas consommés nous attaquons la descente vers 11h30 pendant que 2 groupes de Catalans se préparent à descendre derrière nous : il va y avoir des embouteillages aujourd’hui !



Si la descente commence par des petits toboggans rafraichissants, nous nous retrouvons très vite devant le premier obstacle qui a décrié la chronique puisque voilà 15 jours une personne seule s’est engagée dans ce canyon et a fait une grosse chute. Sa corde s’est coupée et il s’est retrouvé en bas mal en point… la cascade fait quand même 25m. On a pris le temps de regarder l’obstacle en détail, on n’arrive pas à comprendre, même s’il a fait des erreurs, comment on peut sectionner net une corde sur un seul passage…..


La suite est une variation de passage de troncs et de petites pépites de cascades : une 35m qui se termine sur une grande vasque, une triple cascade, etc.. A chaque fois que l’obstacle est passé, on se retourne et l’on est émerveillé par la beauté du paysage. Le courant d’air est chaud et la température de l’eau est bien douce, les différents passages aquatiques sont les bienvenus car, chose très rare dans ce canyon on bouillonne dans nos néoprènes.
Nous continuons notre périple et cherchons à rejoindre la confluence de Zaratze, les discussions vont bon train, à savoir qui le trouvera : Fred aura été le plus avisé car il l’avait senti plus vite que nous. A partir de ce passage, l’eau disparait et nous poursuivons dans un lit de caillasse. La partie « caverne » se passera au sec, un peu décevant quand même. Par contre les parois vertigineuses noyées de lumière et de végétaux sont magnifiques, nous restons bien humbles face à ces hauteurs de 150m quand même. Au passage sous la passerelle d’Holzarte, nous retrouverons de l’eau, mais issue de multiples résurgences, elle est cette fois bien fraiche. La suite sera une randonnée aquatique dans le lit de la rivière d’Holzarte, qui pour une fois ne sera pas si fastidieuse que cela car on apprécie sa fraicheur, il est vrai que la vigilance canicule sévissait à la sortie dans la vraie vie….
Bilan : une première réussite pour Bix (organisation et découverte), un temps record (preuve d’une fluidité technique) et un canyon toujours aussi majestueux même avec ce petit débit. Au fait, aucun embouteillage, les 2 groupes de catalans sont restés loin derrière nous.

GG de Glou Glou Mendi.