Etxekortia – prospection – dimanche 25 août 2024

Jean-Louis, Julien, Serge

T. P. S. T. : 1 heure

3 objectifs ensoleillés étaient proposés pour ce dimanche d’août qui fleurait bon le petit café de 10 h 00, la rentrée des classes et les bières au soleil :

Objectif 1 : exploration du supposé gouffre ETX 101
Objectif 2 : prospection et attaque en profondeur du ETX 254
Objectif 3 : visite ludo-récréative de la très classique Etxekortia

Le résultat ne s’est pas fait attendre bien longtemps. Déjà, le café d’Ordiarp était fermé. Grrrrrr

Deuxio, l’accueillant petit crachin sournois et humidifiant nous faisait patienter en attendant le vrai crachin épais et pénétrant.

Troisio, l’objectif numéro 1 s’est très vite transformé en jardinage. Après coups de sécateur, de machette et de perfo, le fond de la dolinette ETX 101 ne s’avère pénétrable que par des taupes plates, ne pouvant s’insinuer dans la fissure que de profil, et en serrant leurs petites fesses de taupes-modèles.

Quatrio, l’objectif numéro 2 se révéla marche funèbre, sous l’eau, combi trempée de la tête aux pieds, recherchant désespérément l’entrée (supposée démentielle ?) du ETX 254, ceci grâce à un GPS à girouette intégrée, l’aiguille directionnelle tournant comme une boussole en roue libre qui aurait perdu le nord, mais nous affirmant quand même mordicus que nous étions pile-poil juste au-dessus d’un P 100, comme le coyote qui loupe Beep-beep encore une fois, le regard un peu blasé, suspendu dans le vide, en haut de la falaise, en lévitation provisoire, avant la chute irrémédiable.

Las et liquéfiés, nous décidons de rejoindre la voiture, pour la première réjouissance du jour : Le casse-croûte.

Cinquièmement, face à tant d’adversités, nous décidons, à l’unanimité moins une voix, de faire (pour moi) ou refaire (pour Julien et Jean Louis) la cavité Etxekortia. Enfin un coup gagnant ?

À grands coups de « Allez, vas-y » et de « t’inquiète, on va t’attendre » pour encourager Jean Louis, nous grimpons dans le brouillard. Nous trouvons vite l’entrée et on s’enfourne à quatre pattes dans la galerie, enfin un peu de sec !

Nous visitons cette cavité (que je ne connaissais que de nom) et on va vite voir le dragon, pour lui demander qu’il, d’un crachat de flamme à 900 °C, nous réchauffe et l’intérieur, et l’extérieur de nous-même.

Nous poursuivons la visite, et Julien m’amène jusqu’à la magnifique salle terminale.
Juste avant, par mesure de sécurité, Jean Louis se sacrifie pour garder les sacs et nous attend à l’entrée de l’étroiture qu’il a tentée, mais malheureusement cotée 0,93 VJL.

Repus par tant de beauté, nous sortons. Il crachouille toujours, nous nous réfugions entièrement crades, dans la voiture de Julie.

Enfin, nous terminons la journée à la source d’Ordiarp, antique source d’eau thermale, où les années 1920 sentaient la bourgeoise délaissée par son banquier de mari, pour aller s’encanailler avec la basquitude du coin, histoire de rencontrer le loup…

De retour à Ordiarp, le bar est toujours fermé. On se promet de boire une bière ensemble, chacun chez soi, mais à la même heure, soit 16 h 48 très exactement.

Serge

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