David, Franck, Laurent, Darioush
TPST : 5h30
Encore quatre motivés pour aller en découdre avec Charlotte alors que le temps se prête plutôt à glander sur la plage. Le bronzage attendra, d’autant que personne n’a de Scurion aujourd’hui.
À 11H30, nous descendons, le puits d’entrée est bien sec aujourd’hui.
On s’enquille dans l’étroiture, Franck y compris, non sans une certaine élégance. Il tombe le baudard et les « accessoires » tout de même.
Au bas du puits Mottesi, on se sépare en 2 binômes : David et Laurent partent à l’assaut du méandre tandis que Franck et moi allons nous amuser à peaufiner l’équipement du dernier puits, celui qui donne dans la tête de chien si vous avez bien suivi.
Entre deux coups de perfo j’entends distinctement les méandreux un étage plus haut, leur discussion est entrecoupée de deux coups de tonnerre, que j’espère efficaces !
Je termine l’ajout d’un frac sur le palier suivi d’un second plus haut, vers cette tête de puits-trémie un peu menaçante, sous l’œil patient du toubib.
D’ailleurs patient il ne l’est pas tant que ça, c’est qu’il a la bougeotte et un peu froid, le toubib. Ça peut se comprendre vu mon indécision et la réponse dissonante du caillou au marteau dans le secteur.
Je retrouve mon binôme une demi-heure plus tard au bas du puits Mottesi, celui-ci a trouvé de quoi se réchauffer avec une escalade oppo-fastoche dans une cheminée qui semble s’élever au-dessus du méandre.
Je rejoins ensuite le cordiste et le colo dans ledit méandre qui sent encore bon le 14 juillet. Ils ont bien bossé, avec des batteries pleines ça marche beaucoup mieux. La brèche ouverte est pénétrable et révèle une petite salle, d’où le méandre se prolonge dans un virage à 180°, tout en descendant.
On se croise à cet endroit avec le colo, lui remontant vers la lumière, moi allant inspecter le terminus à une trentaine de mètres.
En bas, j’arrive sur un tas de cailloux (pas naturellement brisés) ainsi que deux « puits » de chaque côté qui semblent donner sur une vaste salle. En plus de l’impression de déjà-vu je remarque deux belles traces d’acéto, puis David le cordiste qui m’a rejoint entre-temps débusque une vieille plaquette. Diantre !
Bon, sur le coup ça casse le rêve. En remontant on comprend vite à quoi ont servi les 2 anciens spits posés plus haut, et on remarque un pan de paroi manquant au même endroit…qui donne au-dessus du tas de cailloux brisés.
Bref nous sommes passés de la partie supérieure à l’étage inférieur du méandre avec ce virage à 180°, pour réaliser ce splendide tour de con finissant sur la tête de clebs qui se mord la queue !
Reste à faire une reconnaissance depuis le bas de la salle pour valider le parcours. Ça correspondrait bien au p10 en bout de méandre mentionné sur la topo.
Assez rigolé, on sort !
Darioush
Photos : David, Franck





