Sortie grotte Itsalsu/Itzalzu, samedi 26 octobre 2024
Participants : Sébastien, Julien, Franck et Céline
TPST : 2h
Cette sortie se déroule dans le cadre de l’anniversaire des 50 ans de spéléo de Jean Louis. Merci à lui pour l’organisation du week-end et merci aussi au berger pour l’accueil au cayolar Etchekortia.
En tant que nouvelle recrue au sein de Leize Mendi et participant officiellement à ma première sortie avec le club, je m’attelle donc au compte rendu de cette sortie, courte mais non moins intéressante.
Le rendez-vous à Ordiap, initialement prévu à 10h, avait été décalé à 15h en raison d’une météo plus que capricieuse (on aime la pluie et la boue mais tout de même !). Le temps de retrouver une partie du groupe, de monter les 8 kms de piste, que Franck nous rejoigne, que Serge arrive aussi avec le matériel pour moi, de boire un verre, de finir par s’équiper, … la petite troupe, accompagnée de Serge et Élise seulement jusqu’à l’entrée du trou, décolle du cayolar vers 18h.
Une marche d’approche de moins de 500 m sous la pluie et nous voici arrivés à l’arbre marquant l’entrée de la grotte. Pendant que Sébastien équipe pour la descente, Serge me fait réviser la pose de la corde dans le descendeur, la demi-clef et la clef complète. « Et maintenant Céline, tu fermes les yeux et tu refais la même chose. ». Ça c’est fait !
La descente se passe lentement car je prends mes marques, le sol est super humide et glissant en raison de la boue et des feuilles mortes accumulées. La suite de la descente se poursuit sur un pierrier assez raide. Julien et Franck me rattrapent vite et nous poursuivons l’exploration. La roche est assez friable par endroits, bien argileux et humide, nous ressortirons bien boueux.
Je sers parfois de relais téléphonique entre Julien derrière moi et Sébastien devant.
« Sébastien, Julien te demande si ça passe ?
Julien, Sébastien dit que la roche est pourrie, il fait demi tour. »
Nous poursuivons le méandre, passages étroits, faut ramper et mon baudrier me gêne dans la progression car il n’est pas adapté (faut bien tester le matériel pour savoir ce qui va !). Julien et Sébastien sont attentifs, me disent de prendre mon temps, la spéléo ce n’est pas la course, de bien sécuriser mes appuis. Quelques petites difficultés ou appréhensions parfois mais je poursuis, prends plaisir et découvre des possibilités insoupçonnées de mouvement. Ah ouais tiens ça passe comme ça ! Bon la technique de progression reste encore à améliorer, ahahah !
En route nous perdons Franck…
« Mais il est où Franck, il suit ?
Ben non, on l’a perdu ! »
Il est en fait parti explorer une autre galerie sur environ 300 mètres.
La suite nous mène jusqu’à la salle du baigneur aveugle et autres méandres. De belles concrétions par endroits et le bruit semble-t-il d’une rivière en fond sonore.
Une exploration qui serait à refaire et à poursuivre afin d’améliorer et compléter la topographie. Entre temps, pas d’inquiétude, Franck a fini par nous rejoindre.
Pour la remontée sur corde, installation de la poignée et du Croll. Forcément, au changement de corde, je monte la poignée trop près du nœud et n’arrive pas à la défaire. Heureusement Sébastien vient à mon secours. Après la montée dans le pierrier, Franck et Sébastien tentent de percer la roche pour équiper, une cavité/puits demanderait à être exploré, mais il faudra revenir un autre jour.
Nous finissons par sortir, il fait nuit noire. Une petite lumière au loin nous indique la direction à prendre pour retourner au cayolar.
Trempés et boueux, mais au chaud à 21h00. C’est l’heure de l’apéro avec le reste du groupe resté près du feu (Jean Louis, Serge, Julie, Élise, Lise et Quentin).
Merci à tou.te.s et à très vite pour de nouvelles sorties. Entre temps, promis je continue à me former et à m’équiper.
Céline