9 Participants : Alexis, Iban (deuxième sortie depuis sa reprise), Christophe, Franck, Jérôme, Laetitia, David, Joël et Gérard
TPST : 3 h
RDV Club 8h30, il y a du beau monde ce matin de l’AG réunie au club pour les 3 sorties, dont 2 de spéléo et une de Canyon.

DEPART POUR LA MINE : 9h49
Repérage : traverser le village de St Martin d’Arrossa, passer près du fronton, et suivre la petite route de Pikasari qui relie directement Bidarray par le col. Les véhicules garés au plateau d’Ondaya , point de départ du circuit. Panneau explicatif du circuit. Puis on monte dans les camions de nos deux guides Alexis et Iban pour se garer dans le virage devant la sortie de la traversée de 2300 années d’exploitation.
10h30, garés dans le virage devant le tunnel de sortie.
Marche d’approche 30 minutes dans la brume, filmé et projeté le soir même lors de l’AG par Sergio, on n’arrête pas le progrès.

Entré à 11h par l’entré de la mine romaine située au sommet du LARLA à 700m d’altitude, dont l’exploitation a démarrée 3 siècles avant JC , âge de fer, époque gallo-romaine jusqu’au siècle dernier.
Progression dans le une faille verticale, aux parois pyramidales au dessus de nous, percées sur toute sa hauteur pour l’exploitation de la sidérite.
Dans cette première partie des ossements ; un crane de sanglier que l’on a rapproché de sa mandibule, une brebis contemporaine entier (dont le numéro est le 81097) avec sa peau fossilisée .

Une colonie de chauve-souris Grand Rhinolophe qu’on a laissé hiberner.
Au bout d’une trajectoire rectiligne sur plusieurs paliers, bien encordée sur broches, au fond d’un dernier ressaut de de 5-6 m, on change d’orientation à 180 degré sous nos pieds, pour rejoindre un tunnel artificiel qui permet de rejoindre l’exploitation profonde .
Cette partie minière est équipée d’échelles de mineur en guise de repères, ici pour traverser un puits :

Cette échelle au sol, bloque l’accès à une galerie oblique, qui donnerait presque envi de s’y glisser. Mais c’est littéralement miner, car juste au fond, on aperçoit le premier barreau d’une autre échelle qui amorce un puit invisible en bas d’un tobogan…


On continu à se fier à équipement ; Point sur broches et cordes d’Eric Kammentheler, récupérée en technique de rappel .
Côté géologique, il y a de quoi dépayser un spéléologue par ces parois taillées par l’outil de l’homme, à la poursuite de source de fer.

À la poursuite de la sidérite ;




Même les infiltrations prennent l’aspect d’un veinage métallique (dans le plafond du tunnel).

Au bout de 3 descentes sur le plan incliné, on rejoint le niveau zéro de la mine, un réseau simple de tunnel avec un carrefour à angle droit dont l’orientation semble cardinale. Les parois sont marquées par un niveau d’immersion qui est au dessus de nos têtes.
En chemin dans on y trouve les restes d’un chariot de mineur comdamné depuis la fermeture de 1914 :
Les extrémités des issues ne nous laissent pas de doute sur la sortie qui est masquée par un mur bétonné équipé de 3 prises pour monter et glisser sous la clé de voute.
Sortie à 13h52.
Repas sur le plateau à 14h sous un ciel mitigé ;

Tous motivés pour rejoindre Garazi pour l’AG de 16h30 du Club LEIZE MENDI.
Franck.