Participants : Elise, Laurent, Julien, Thomas et Seb
15 août 2025 – TSPST : 13h30
De bon matin, rendez-vous comme le weekend précédent à 8h au café d’Arette pour nous retrouver. 2/3 chocolatines enfilées et c’est parti pour la station de la Pierre Saint Martin !


Arrivée à la station….normal : petit café au bar pour éveiller les sens !
Nous nous garons au niveau de l’atelier de réparation des dameuses où nous nous changeons dans la bonne humeur !
Nous entamons la marche d’approche sous un soleil éclatant, le paysage est grandiose.
Nous croisons les anglais et Thomas se lance dans une conversation : nous ne comprenons pas tout sauf une histoire de corde à la Tête Sauvage…..
La descente Tête Sauvage
Arrivée à l’entrée nous nous équipons de nos néoprènes et enfilons les baudriers….c’est parti pour la descente.


Nous allons vite comprendre que les anglais ont équipé en double les puits : une vraie galère dans le puits de la tortue notamment, avec les échelles. Les déviations que nous avions mis la semaine avant sont flanquées d’un second mousqueton empêchant la descente sur les 2 cordes en même temps et les emmêlant entre elles! Du coup au lieu de gagner du temps nous en perdons…..un peu plus d’1h pour avaler les 350m de puits. Bref peu de plaisir sur corde. Dommage.

Zone aquatique
Arrivé en bas, première pause pour s’attendre et préparer le passage du soupirail, première immersion à la base des puits. Nous voici dans le bain….


Rapidement à la salle Cosyns ou nous croisons nos compères venus du SC3 : Darioush, Franck et Sylvain. Pas le temps de faire une photo : ils sont déjà partis explorer la suite….
Nous continuons dans la rivière des Basaburu et arrivons rapidement à la salle Susse, nous ne connaissons pas l’itinéraire mais tout est très bien balisé, la topo et le descriptif sont précis et explicites…. nous avons bien fait d’emmener tous les détails avec nous ! Salle Pierrette, salle Monique et enfin Salle Susse s’enchaînent parfaitement. L’arrête sommitale de la salle Susse nous permet d’admirer les plafonds multicolores : magnifique.
C’est l’arrivée dans le Grand Canyon : vaste méandre rempli d’eau et l’on doit franchir des passages aquatiques nous noyant jusqu’à la taille.
La fin du Grand Canyon est marqué par une remonté dans une galerie supérieur : la Galerie des Marmites. C’est un enchaînement de vasques, parfois profondes où le jeu consiste à éviter de s’immerger en les contournant. Etant dans un réseau supérieur, ces Marmites sont en quelque sortes suspendue au dessus de la rivière : Beau et spectaculaire à la fois.
Nous arrivons dans une partie boueuse pour laquelle l’orientation est moins simple et les nombreux passages nous mènent sur la grande corniche puis le passage Hidalga…nous cheminons sans nous tromper mais au prix de relectures appliquées de la topo!

Petite hésitation pour trouver la lucarne qui mène au tunnel du vent.
C’est la partie pour le passage le plus aquatique de la traversée. Une corde est fixée en plafond et des flotteurs de pêche maintiennent la corde à la surface! Nous nageons quelques instants dans une eau à quelques degrés et un vent glacial. Le souffle est si fort que de jolies vaguelettes se forment dans le tunnel rocheux…..ce passage est très court et ne pose pas finalement de grandes difficultés, nous nous en étions fait tout une histoire. Merci cependant à la néoprène.
Un grand moment.

Une bonne pause salle des Aragonites (nous ne sommes pas sûr d’être dans cette salle) pour nous changer, nous réchauffer et discuter un peu de ce que nous avons déjà fait : l’ambiance est au beau fixe ! Sur les conseils du topoguide, nous remplissons toutes nos gourdes afin de ne pas manquer d’eau jusqu’à la Verna.
Les grandes Salles
Tout devient sec et l’ambiance change, les salles sont immenses et nos lampes, pleines puissances, peinent à éclairer le fond ! Une brume comme en extérieur se lève à certains endroits et je comprends toute la difficulté à prendre des clichés dans ces conditions.
La salle Navarre et ses gros blocs empilés vont nous demander un peu de temps pour être traversée avec seul quelques cairns et balises….

Nous arrivons enfin à la salle Lépineux. Nous nous arrêtons un moment pour admirer le puits en plafond par lequel tout à commencé été 1953. A la base nous apercevons le treille et la grande bobine sur laquelle était enroulé le fil de téléphone des premiers explorateurs. Puis c’est la civière et le mausolée de Loubens avec son inscription aujourd’hui presque effacée : « Ici Marcel Loubens a vécu les derniers jours de sa vie courageuse». Cette salle est chargée d’histoire : Des gamelles, des piles, des restes d’infrastructures, on a vécu ici ! Sacrée ambiance !

Nous enchainons les salles, le cheminement est parfaitement tracé et nous déroulons : Salle Elisabeth Casteret, Salle Loubens pour arriver au Métro. L’eau n’est pas loin et permet de remplir de nouveau les gourdes….Les pauses agacent Thomas et nous repartons pour la fin de l’aventure. La salle Queffelec est rapidement traversée. A partir de là tout est simple et les passages se transforment en véritable chemin de randonnée. C’est alors la salle Adélie puis enfin Chevalier et ces dimensions impressionnantes : 380m de long sur 70m de large.
Arrivés au fond de cette dernière, nous n’arrivons pas à trouver immédiatement l’un des 2 itinéraires menant à la Verna. Finalement Thomas et Julien trouvent la vire de la partie touristique et Seb retouve la fissure permettant d’accéder au même endroit.

La centrale hydroélectrique et ces poutres métalliques scintillent au loin, puis c’est la Verna, final de notre traversée. Seb propose une dernière virée au bas de la salle pour voir la plage de galet, le reste de la troupe préfère enquiller le tunnel….la porte est refermée à 00h10, Samedi.
Une Belle première traversée pour l’équipe, beaucoup de repères pris dans ce grand réseau très bien balisé, à quelques exceptions près.
Semaine prochaine, nouvelle traversée pour Seb et déséquipement de la Tête Sauvage avec le club de Dordogne. En avant l’aventure !
