Traversée de la Pierre Saint-Martin SC3-Verna – samedi 15 août 2025

Participants : Franck, Sylvain, Darioush
TPST : 10h

Une cuisante journée s’annonce ce samedi, en surface en tout cas. Sous terre, il en sera autrement !

Céline a l’amabilité de nous monter tous les 3 à la station de la Pierre Saint-Martin, nous évitant une fastidieuse navette de sortie.

Après 45 min de marche sur les pistes nous arrivons au bord du trou, équipé par nos amis anglais du CRESH pour l’occasion.

Il est 10h20, le top-départ est donné pour ce « petit » périple qui doit nous conduire 10 km plus loin jusqu’à la Verna. Nous atteignons la base des puits en 1h, puis nous cheminons aisément dans la rivière du Basaburu, grâce aux nombreuses balises, jusqu’à la salle Cosyns où débouche le méandre en provenance de la Tête Sauvage. Le temps de nous transformer en amphibiens des voix s’élèvent (tout en descendant) dans le plafond. Nous sommes synchrones avec l’équipe de Sébastien !

La traversée se poursuit donc en un unique groupe de huit jusqu’à la salle Monique, avant que notre trio ne prenne peu à peu de l’avance. Les paysages et les volumes défilent sous le faisceau de nos frontales.

D’abord la salle Susse qui jonctionne avec le gouffre des Partages, puis le majestueux et aquatique Grand Canyon, la suspendue galerie des Marmites, la vertigineuse Grande Corniche, la paumatoire diaclase Hidalga…avant l’immersion glaciale du Tunnel du Vent qui marque, environ à mi-parcours, la fin du mode batracien.

On se réchauffe sur 100m avant de se restaurer et d’enfiler des vêtements (à peu près) secs. Entre aligot improvisé, soupe et tripaille aux pois chiches, on aura sûrement un peu abusé des victuailles… La sieste n’est pas permise, nous repartons 1h plus tard alors qu’un groupe d’anglais de Birmingham (du CRESH, ceux-là même qui ont équipé le SC3) nous passe devant après de rapides salutations. 

Aussitôt en route, nous entendons les Leize Mendiens de la Tête Sauvage se rapprocher au loin et bientôt sortir du bain en poussant des râles de soulagement !

Ensuite, c’est le début des grandes salles, de la randonnée sur blocs et sentiers plus ou moins patinés par les nombreux passages. Les souvenirs reviennent par fragments, sans se substituer au travail d’équipe de repérage des balises, cairns et courants d’air.

Quelques temps après avoir dépassé un groupe d’espagnols au niveau de la salle Quéffelec, le grand vide noir de la Verna se profile déjà. Il est 20h16 lorsque Franck referme, non sans difficulté, la porte du tunnel alourdie par des vents infernaux.

Nous ne sommes pas mécontents de ressortir en plein jour, et surtout le même jour !

Darioush

Photos : Céline, Franck

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