Jean Louis, qui voulait fêter dignement ses 50 ans …. de spéléo… nous invite au kayolar d’Etxekortia.
Les invitations lancées et le berger averti, le plan est peaufiné aux petits oignons, tel le scénario d’un film à grand spectacle. Ci-dessous, les grandes lignes de l’organisation :
- Qui veut vient !
- C’est au kayolar d’Etxekortia, 15 couchages, 30 si on se met les uns sur les autres,
- Chacun amène un peu à manger et à boire
- On verra bien ce qu’on fera…
Le rendez-vous est, conditions diluviennes obligent, déplacé à 15 h 00 à Aussurucq.
Mais voilà, c’est sans compter sur les aléas de la vie et du changement d’heure !
Aussi, en ce qui me concerne, je monte au début de la fin du jour qui commence à décliner sévère. Arrivé au carrefour de Garaibie, au début de la piste vers Hidondoborda, les sueurs froides commencent :
- La pluie est toujours diluvienne, et les charpentiers du coin commencent à construire une arche de Pettan. Une arche de Pettan, c’est un peu comme une arche de Noë, mais avec des brebis Manex, des palombes, des sangliers, des chiens de chasse et des pottoks. Bien sûr, les femmes et les enfants seront du deuxième voyage, dans un deuxième bateau, plus tard.
- Le chemin devient de plus en plus gras, pentu, caillouteux et sombre. Un peu comme dans le film Délivrance, ou comme le seigneur des anneaux, quand Gandalf erre dans la forêt des Gobelins, une nuit de pleine lune, enfoncé dans 2 mètres de neige, sous une pluie battante.
- Des hordes de 4 x 4 aux couleurs kaki jonchent les bas-côtés, des panneaux « battue en cours » et donnent le là, ou plutôt le Pan. Je m’enfonce d’un cran dans mon siège.
- De plus en plus d’arbres, branches, souches jonchent le sol, il faut jouer au gymkhana pour piloter au milieu des obstacles, sur une piste de 1 m 50 de large, ravin à pic qui te sourit à chaque dérapage.
- Des loups et des ours qui te chargent quand tu passes trop près d’eux, et enfin, un berger très sympa qui t’accueille avec le sourire, sur la piste, et te souhaite la bienvenue dans son kayolar quand tu lui annonces que tu connais Jean Louis.
Ouf, j’arrive. Tout le monde m’attend, c’est moi qui ai le baudrier de Céline, notre nouvelle recrue qui vient découvrir la spéléo et l’ambiance du club. Elle va être servie.
Là, je me relis, et je vois que je brode trop, je vais donc résumer…
- 4 personnes décident de descendre le trou Itzalzu (Céline, Franck, Julien, Sébastien)
- 2 d’entre pour les accompagner, sous notre parapluie
- On démarre l’apéro gentiment en attendant leur retour
- Ils finissent par revenir vers 21 heures
- On termine l’apéro (3 heures d’apéro, ça commence à tourner)
- On offre ses cadeaux à Jean Louis, merci à tous les contributeurs, ça lui a fait plaisir
- On mange diverses excellentes choses, le tout bien arrosé
- On s’enfume bien, avec la cheminée qui tire plutôt mal. Le père Noël ne ressortira pas avec le costume tout rouge.
- On se couche à une heure bien avancée
- L’un d’entre nous ronfle terrible, les autres pleurent leur sommeil perdu et leur nuit foutue
- Petit déjeuner le matin
- Nettoyage du gîte pour les uns
- Retour en spéléo pour Franck, Julien et Sébastien.
- Redescente vers la civilisation pour un autre, c’est moi.
- Je termine donc là le compte-rendu
Serge