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Voyageurs des strates
4 juin 2006

On a retrouvé le dinosaure !

dscn1084Et oui, j'ai retrouvé la bete, je vous expliquerais ca un peu plus loin.Une sortie était programmée au Yéti par Olivier mais ayant repris la course depuis un mois seulement, j'ai préféré venir sur Urculu et me faire une petite sortie un peu plus tranquille.

J'étais a la recherche d'un trou souffleur, mais ayant compulsé les archives du Ziloko Gizonak (des membres du club tels Parent et Syllebranque furent les piliers de ce club de Bayonne ), je tombais sur un article expliquant qu'en fait,suite a de mauvaises prises de coordonnées, certains trous avaient une double appelation.Effectivement apres deux séances a les chercher , je ne les aient pas trouver.Pourtant, j'ai arpenté la montagne pendant plusieurs heures et je pense pouvoir dire que ces trois trous n'existe pas.Donc, on peut en déduire que ce trou souffleur correspond au Ptérodactyle.

Avant de rechercher le U 105, je vais faire une petite visite éclair vers le Béhia histoire de trouver un peu de fraicheur car aujourd'hui, ca tape !dscn1064

Après cet intermède, direction Ustarazu afin de localiser le U 105 alias le Ptérodactyle.J'avais déja fouillé toute cette zone la dernière fois et le seul trou que j'avais trouvé s'arretait a -3m et n'avait aucun marquage.Donc rebelote,prospection sur cette zone entre la route et la piste un peu plus bas.Il faut vraiment avancer tel le Dahut dans ces pentes au pourcentage élevé !

Ne trouvant rien et retombant a chaque fois sur le trou trouvé précédemment,je décide de m'y arreter plus longuement.Il ne me faut pas longtemps pour retrouver un marquage, il était recouvert par la mousse!dscn1071

Il faudra cependant que l'on m'explique quelque chose,ce gouffre est donné pour -100m a peu près, et je l'ai trouvé bouché a -3m.Les découvreurs avaient ils le pouvoir de se transformer en limande? Venaient ils d'une planète ou les habitants sont épais comme un feuille de papier a rouler ? Pourquoi le gouffre s'appelle Ptérodactyle ? est ce que sur cette fameuse planète ,ce sont leurs animaux familiers ? Autant de questions qui resteront sans réponse j'en ai bien peur !

Participant:Philippe P.

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Commentaires
A
Merci pour ces explications lumineuses.Pour une fois qu'un gouffre porte le nom de ce majestueux animal préhistorique et non pas celui d'une vache navarraise ou d'un mouton labourdin, il était bon que ces précisions éclairent de leur acéto le monde spéléo.
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P
L’entrée du gouffre du Ptérodactyle (massif Urkulu-Mendilaz) a été ouverte à l’explosif en 1983 par Yves Bramoullé et Pierre-Henri Fontespis, Michel Lauga et moi-même en auditeur libre (mes tympans s’en souviennent). Il me revient le souvenir anecdotique du premier essai avec une archaïque mèche lente qui s’éteint : 4 types cachés derrière un rocher. Qui sort pour aller voir ?<br /> L’entrée était étroite et instable dans des dalles ou blocs branlants. Il y avait tout de suite un ressaut de quelques mètres, où se trouvait coincé verticalement un crâne. Fruit d’un éclectisme précoce qui nous valut l’admiration du plus grand nombre, les connaissances paléontologiques des autodidactes que nous étions furent alors jugées suffisantes pour identifier les restes d’un ptérodactyle. Quand aux circonstances qui amenèrent le défunt animal en ces sombres lieux, elles furent aussitôt déduites de l’antique tradition des autochtones qui abattaient à l’aide de chistéras les lourds reptiles migrant avec peine vers le Sud.<br /> Voilà pour l’explication toponymique qui satisfera le curieux.<br /> Cependant, afin de mener à terme cette analyse scientifique, et dans l’idée de toujours confronter une hypothèse au jugement d’une personne officiellement autorisée, nous invitâmes l’archéologue Claude Chauchat, qui y vit d’avantage le crâne d’un modeste petit bovidé genre betitxu. (Disparu du secteur depuis belle lurette, pour être précis).<br /> En ce qui concerne la profondeur du gouffre, sa configuration, pour ceux qui peuvent en admirer ce qu’ils pensent en être la topographie (publiée dans Ikhartzaleak n° 8 ou 9, disponible à la bibliothèque de Bayonne, avec récit circonstancié de l’explo), il convient de préciser qu’il ne s’agit que d’un croquis d’exploration, exécuté en outre le lendemain de la dite exploration… La cavité était-elle insuffisamment accueillante, pour que l’envie d’y retourner afin d’en lever plan et coupe ne fût pas assez puissante ? C’est possible. Je crois me souvenir d’une roche sombre, hérissée de rognons de silex émasculateurs dans quelques passages étroits, d’une fin sur une petite faille chevauchante classique sur ce massif, et de nos combinaisons intégralement recouvertes d’une bouillaque chiasseuse. (Voilà une expression intéressante qui me procure une certaine émotion quand je pense à l’internaute qui, lançant une recherche sur « bouillaque chiasseuse », va accéder à ce magnifique texte !<br /> <br /> Plus sérieusement, pour ceux qui s’intéressent à ce massif, il faut consulter les ikhartzaleak accessibles à la bibliothèque de Bayonne, et surtout la revue Carst, le numéro spécial Urkulu (1983 ou 1984 ?) épuisé, mais dont il faut espérer que le CDS en ait conservé un exemplaire ! (sinon : bibliothèque à Pau, ou archives départementales, fédérales…)<br /> <br /> G. Parent
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