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Voyageurs des strates

17 février 2024

Behia - Réseau des Sources

Samedi 17 février 2024

Participants : Darioush, Franck, Julien, Sébastien, Brice

TPST : 8h30

 

Il était une fois, 5 gars pas forcément beaux, pas forcément costauds, pas forcément intelligents, bref, 5 speleos qui avaient décidé de se retrouver pour descendre au gouffre du Behia.

Il faisait beau et presque chaud en ce 17 février, on se serait cru au printemps. Point de neige, point de verglas, juste du ciel bleu au dessus de la mer de nuages qui englobait les vallées reculées du Pays Basque.

Bref, la journée se promettait d'être belle! Pas de découverte ou d'explo en vue, juste finir l'équipement et se balader.

La descente se passa normalement, jusqu'au sommet du p.44, chez Marcou, où une belle tonche est découverte et rapidement reparée par un noeud (pas hongrois le noeud.…) judicieusment placé pour permettre la suite de la descente en sécurité. Pour éviter une nouvelle tonche, le problème est même résolu en modifiant les ganses du chaise double. Mais y aura toujours un passage de noeud sans ganse pour se longer....

Bref, ça descend, ça descend jusqu'à la main courante oblique qu'il faut finir d'équiper avant de tomber, après quelques réptations lombricquaires dans la salles des Pas perdus. Pas perdu, c'est vite dit, ça part dans tout les sens et le seul qui connaisse les lieux, ne se rappelle pas par où il faut aller... Heureusement le balisage en place facilite grandement notre progression, même si on trouve le moyen de prendre une galerie annexe qui retombe finalement sur le chemin normal.

C'est à ce moment là que les fox-terriers de l'équipe vont se mettre en action. Un coup l'un, un coup l'autre, un coup les deux....ils partent, ils reniflent, ils cherchent la suite, les galeries, les salles, les rivières etc.

Pour l'instant, les galeries sont pourries (galerie des navrés), boueuses, ébouleuses, le photographe de l'équipe se demande si il était pas un peu navet de descendre tout le matos photo....

Puis enfin on tombe sur une belle galerie. Darioush se rappelle enfin! Ca part à gauche vers la grande trouée et à droite vers les gours. D'un commun accord, on rattrape un fox terrier qui est parti vers les gours. Plus on avance, plus on waouhte (du verbe waouhter....). Belles galeries, grosses galeries, belles concretions, grosses concretions, les flashs peuvent enfin entrer en action. Pour info, les deux cordes rencontrées sont en bon état, même si elles datent un peu....20 ans.

Bref, après avoir perdu de nouveau un fox-terrier qui est parti devant, et qui par le plus grand des hasards, se retrouve derrière nous, on arrive alors aux gours! Séance photo obligatoire, ça crépite! Puis il faut penser à rafraîchir et hydrater les fox-terriers, alors ils se jettent à l'eau suivi de leur maître (le GO du jour).

Bref, une fois que tout les baigneurs se sont ébroués, Il est temps de commencer le retour. Encore quelques photos tout en remontant quelques vielles bites à carbure qui n'ont plus lieux d'être à l'heure des leds.

Galerie des navrés, salle des pas perdus, étroiture, puits, passage de noeud, P.72, et enfin la sortie à partir de 19h00.

Un des fox-terriers, à force de chercher, trouve enfin quelque chose...un descendeur à la base du puits Yoyo. Bon finalement, une fois dehors on se rend vite compte que ce descendeur appartient au rédacteur de ce captivant CR, designé d'office pour l'écrire puisqu'il a perdu du matos.... finalement retrouvé.

Pour se venger, le rédacteur ne participe pas au lavage de la corde du puits d'entrée et rentre rapidement chez lui pour mettre au propre ce compte rendu et sortir quelques souvenirs de son appareil photo.

Par ordre d'apparition, le connaisseur de la cavité : Darioush, les fox-terriers : Julien et Franck, le GO-équipeur : Sébastien et le rédacteur : Brice.

 

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16 février 2024

CR sortie OX 655

 

Compte rendu de sortie

Samedi 11 février OX 655

Participants : Elise, Cécilia, Sébastien, Julien, Marc

Organisatrice : Elise

T.P.S.T. 5 h 30

RDV : 9 H à Camou. Euh non 9 h chez Elise, on se retrouve finalement tous à 10 h à Camou.

L’entrée du trou, est normalement à 5 minutes de marche des voitures en partant du parking de Lucuccillo. Mais Sébastien très joueur, connait un raccourci, boueux à souhait, qui nous conduit à l’entrée en à peine 25 minutes … sous la pluie.

 

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Elise part à l’équipement, Sébastien, et moi, taquins commençons à commenter son travail. Es-tu sûre que ce point … tu ne penses pas que … elle se dit que la sortie va être longue. On avance. Elise équipe à merveille, on rééquipe un peu derrière, pas mieux, mais ça occupe. Sébastien a apporté son perfo. De temps en temps, il perce. Je crois qu’il va poser des étagères…

Le topo annonçait P 14 – P15 – P 13 jusqu’à la salle des pendeloques. Nous on a déployé 180 mères de corde. Mystère.

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Jusqu’en bas de la série des puits d’entrée c’est tout sec malgré la pluie intense à l’extérieur. Surprenant. A la salle des pendeloques le paysage change totalement et la boue est omniprésente. Ça colle, ça bave, ça glisse. Elise et moi décidons de nous arrêter là pour préserver un peu le matériel.

Les trois autres poursuivent encore un peu. Au loin chante le perfo.

Elise et moi, pour patienter, refaisons le monde dans une discussion enflammée (Enfin surtout elle)

Les explorateurs sont de retour. Beurk ce qu’ils sont sales. Finalement ils ne sont pas allés très loin.

On remonte. Elise cherche désespérément son pantin qui demeure introuvable. Il a dû être oublié dans la voiture. La spéléo est une activité très facétieuse. Le pantin s’était dissimulé sur la cheville d’
Elise, prêt à l’emploi.

La remontée se déroule sans encombre. Cécilia nous fait découvrir à cette occasion, quelques traits de sa personnalité insoupçonnés. Evidement les petits curieux que vous êtes aimeraient bien savoir de quoi il s’agit, mais je ne révèlerais rien. Cela restera dans les secrets de l’OX. 

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Retour vers les voitures sous une pluie battante. Afin de satisfaire à nos obligations de spéléos consciencieux nous nous préparons à aller nettoyer le matériel sous la pluie. D’autant que nous sommes super équipés. Sébastien et Élise ont apporté leur kit de nettoyage personnalisé.

Quelqu’un a-t-il déjà nettoyé des kits et des cordes avec une brosse à dents ? Cécilia l’a fait !

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Le village d’OSSAS-SUHARE dispose d’une petite rivière idéale pour le lavage des cordes. L’eau y est même presque chaude selon certains. Nous y avons été interpellés assez sèchement par une dame qui selon ses dire était la maire du village. Le nettoyage de notre matériel dans cette rivière semblait lui déplaire. Nous n’avons cependant pas eu le temps de lui faire partager notre plaisir pour cette activité qu’elle était déjà repartie. A suivre

L’OX 655 est une cavité très intéressante pour apprendre à équiper. A ne pas négliger.

8 février 2024

Prospection dans les bois de Salvete - Jeudi 8 février 2024

Burgossa, le retour, encore plus horrible !

T. P. S. T. : 30 minutes

T. P. C. C. (Temps passé à chercher les cavités) : 4 heures.

Présents : Alexis, Serge et Jacques.

Quand on aime, on ne compte pas ! Troisième sortie dans les bois de Salvete en moins d’un mois.

Après avoir retrouvé, non sans difficultés, la grotte de Burgossa, il est donc décidé d’aller prospecter le thalweg qui se situe au-delà de celui de la grotte de Burgossa, vers Errozate.

Après le traditionnel rendez-vous aux halles de Garazi, montée vers Matcherdena pour garer la voiture.

Changement de climat par rapport aux fois précédentes : des nuages bien gris et surtout un vent à déboiser les cerfs !

Ce qui ne change pas, ce sont les conditions environnementales : des pentes bien raides, des arbres couchés, quelques ronces, des sentes invisibles !

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Après quelques hésitations sur le cheminement à emprunter, le lit du thalweg recherché est atteint et nous décidons de le descendre en inspectant les parois. Les passages sont de plus en plus raides.

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Fort heureusement le terrain est bien sec : aucun écoulement d’eau. Nous avions pris 2 petites cordes « au cas où » et bien nous en a pris. La pente se transforme en mur de plusieurs mètres de hauteur et les cordes furent bien utiles pour descendre, avec toutefois une petite inquiétude : comment faire pour remonter si les « marches » sont trop hautes.

Fort heureusement quelques échappatoires latérales nous ont permis de nous sortir de quelque mauvais pas…

Résultat des courses : après quelques passages un peu « péteux », plusieurs petits porches sont repérés. Malheureusement sans suite. Ils sont toutefois répertoriés.

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Nous décidons de rejoindre le thalweg de Burgossa par une traverse.

Et là, surprise nous « tombons » sur un porche de 20 m X 10 m, descendant d’une dizaine de mètres de dénivelé dans un volume circulaire d’une cinquantaine de mètres. Comment un tel volume peut se trouver ici sans que personne n’en ait entendu parler ?

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De toute évidence cette cavité est connue puisqu’elle est mentionnée à l’entrée avec le numéro S 151.

La vision de cette magnifique anfractuosité nous fait oublier les galères de cheminement. Maintenant, nous allons nous renseigner pour en savoir un peu plus…

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Nous rejoignons le thalweg de Burgossa (après une nouvelle utilisation des cordes…) et après avoir répertorié de nouvelles entrées sans suite.

Le retour à la voiture se fait sous une petite pluie pas bien méchante.

Conclusion de cette journée : d’autres secteurs du massif d’Urkulu mériteraient une prospection…

Jacques

28 janvier 2024

Couey Lodge

Couey Lodge (DS 30) - Massif de la Pierre Saint-Martin - dimanche 28 janvier 2024

Participants : Brice, Franck, Sébastien, Serge, Darioush

TPST : 8h30

 

Les cinq gus se retrouvent au café Mi-Ke d'Arette à 9h. Mauvaise nouvelle, le baudrier club demandé par Franck n'est pas des nôtres, oups ! On ne dénoncera personne...à part Seb. Bon, on lui pardonne !

Bonne nouvelle, j'avais, grâce à un cauchemar prémonitoire, pensé à apporter un Tecnibat (TM) supplémentaire.

La hausse des températures de ce début de printemps a bien dégarni la forêt, les raquettes prévues seront finalement superflues.

Bonne nouvelle, Serge n'a oublié ni sa tête, ni sa combi. Mauvaise nouvelle, on a oublié le Chatterton pour le bâillonner lorsque, à coup sûr, il râlera dans le méandre.

Franck est ravi de tester mon baudar tout neuf et la rutilante combi rouge de Brice, mais manquent encore le MAVC, le torse, le Croll (TM) et le Pantin (TM). Ca sent le bricolage inconfortable mais rien de plus formateur !

Nous descendons en touristes les 250m de verticale, équipés en fixe par nos amis les pompiers du SDIS. Brice immortalise sur pellicule numérique les imposants volumes des puits, avec le concours de ses fidèles assistants flashologues.

La base des puits offre un moment propice à l'évocation d'anectdotes médicales toutes plus croustillantes les unes que les autres. L'appétit vient en mangeant, mais ce n'est pas ici que nous profiterons du casse-croûte. Merci Franck !

A présent fini de rigoler, il va falloir s'enquiller dans le méandre qui par chance n'est pas trop humide aujourd'hui. Franck n'est pas rassuré à l'idée de se désarticuler, c'est qu'il fait moins le malin le toubib maintenant ! Finalement ça passe en tombant le baudar et en restant le nez sur mes bottes.

L'appétit n'est pas vraiment revenu mais nous décidons de nous restaurer à la salle du Réchaud, histoire d'être plus légers pour la suite.

On se donne quelques centaines de minutes pour continuer à errer, sans objectif bien défini, en direction du fond. Les images de Brice seront les seules preuves de notre passage, à tel ou tel endroit que nous sommes bien incapables de situer sur la topo, trop succinte...

Sommes-nous déjà à la salle Henri Brosset ? A-t-on passé le laminoir ? Oui, mais lequel ?? Bref, on estime notre point de rebroussement entre -400 et -450m...

Sur le retour, quelques doutes surviennent par endroits sur le cheminement à suivre. Chacun y va de ses certitudes, rarement certaines.

Nous reconnaissons tout de même bien la salle du Réchaud, avec tout le matos coloré qu'on y a laissé. C'est le moment de le faire fonctionner, le réchaud. Petit café avant d'aller s'énerver dans le méandre. D'ailleurs ça n'a pas loupé, il a encore râlé le Sergio !

Nous remontons jusqu'au plan incliné d'entrée, toujours glacial, où subsiste un névé de bonne taille.

Tout le monde est ravi d'avoir fait ses 10 000 pas quotidiens, sur corde.

Pénurie oblige, on ne peut qu'imaginer avec désarroi la bière que nous ne boirons pas et les cacahuètes que nous ne croquerons pas.

Darioush

Photos : Brice

 

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26 janvier 2024

Petite Bidouze le 26/01/2024

Participants : Sébastien et Xipo

TPDE : 1h15

Petite binouze avant petite Bidouze ???

Vu le manque de participants à la sortie canyon prévue pour l’avant AG du WE dernier, je décide de reprogrammer une sortie à la petite Bidouze ce vendredi soir.

Première étape, faire le framadate pour la sortie. Comme Krystof a dit que c’était facile de le créer, je décide de m’y filer ! En effet, ce n’est pas très compliqué !

Je me doute que je n’aurai pas beaucoup de candidat(e)s mais je tente le coup.

Deuxième étape, mettre la sortie sur le calendrier du club. Certains anciens y tiennent vraiment et ils ont raison !! Mais impossible de retrouver le lien pour inscrire la sortie... Cette fois ci, j’aurai besoin de l’aide de Sergio. Y a pas à dire, ce dernier est efficace !! Suite à ma demande faite par mail, je reçois le lien dans les 10 minutes !! Avec un mot sympa mais un petit peu moqueur 😊.

Au final, nous serons deux. Sebastien a déjà une sortie au Behia avec Alexis et Darioush mais il est chaud pour enchainer avec la petite Bidouze !! Comme dirait Gégé, il est gourmand le Seb !!

Rv donné à Saint Jean le Vieux vendredi à 18h45 mais c’est sans compter les blocages mis en place (à juste titre mais cela n’engage que moi) par les paysans.

Je finis le taf sur Bidart à 17h45. Toute la journée, la plupart des grands axes du BAB sont bouchés. Mais je réussis à trouver un petit chemin passant par Arbonne et Bassussary pour rejoindre la route de Cambo sans encombre. Ouf !!

Sur la route de Garazi, j’essaie de joindre Seb pour confirmer l’heure et le lieu du RV. Sans succès car je compte régulièrement sur sa messagerie….

Je commence à me dire qu’il va me poser un lapin le saligaud !!

Que nenni ! Il m’envoie un message pour me dire que les 400m du Behia n’ont pas entamé sa volonté de descendre la petite bidouze.

On se retrouve au local avec les 3 spéléos du jour pour ……boire une petite binouze avant la petite bidouze !!

Une fois ce moment convivial partagé, nous partons direction Inharpuko lepoa. Seb y laisse son véhicule et nous descendons vers le parking de départ. A ce moment-là, je ne suis plus très motivé pour faire la descente… Je me sens fatigué, les paupières lourdes…. Mais bon, cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas fait de canyon et pour une fois que j’ai un compagnon de sortie motivé, il faut que j’en profite !

Arrivé au parking, on se prépare. Seb trouve qu’il fait bon. Moi je dirai plutôt qu’il fait froid. On n’a pas le même métabolisme.

Puis pour le reste, c’est que du bonheur. On est seul, avec une marche d’approche éclairé par une lune magnifique. Débit parfait pour une reprise ! En plus, c’est Seb qui équipe, porte le sac ! Top !!

Toujours un grand plaisir de descendre cette rivière souterraine !! Ça c’est un WE qui commence bien !!

Retour à la voiture, on ne traine pas trop pour se changer car, un, il fait frais et deux, je dois me lever à 5h30 demain…. ☹

Je pense proposer le même type de soirée avec une nocturne à Harpea dans les prochaines semaines !!

Xipo

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20 janvier 2024

Elutxeko Lezia

Participants : Eztitxu, Arthur, Romual V, Joël

TPST : 4 heures

Petite sortie découverte du Landais pour mes trois comparses.
Pas de photo (même pas les jeunes y z ont pas le smarte-phaune : j'suis deg').
On s'engage tranquilement.
Surprise il y a de l'eau (une belle petite mare) au sommet du R3, ça gronde et ça courant d'air.
Du coup j'équipe en fixe. Ballade tranquile jusqu'à la cascade de l'ours (pas plus d'eau que ça dans la rivière) et on remonte vers le sipon amont.

Retour par le même chemin donc.
Beaucoup d'eau dans les vasques à l'entrée et ça passe au dessus des bottes en direction de la salle des griffades mais la galerie est toujours aussi belle.

Retour des sous-terriens à Garazi et nettoyage matos.
On est bien à l'heure pour l'AG : il ne reste plus qu'à attendre les retardataires !!!

20 janvier 2024

Spéléo à Aincille - Matin de l’AG 2023 - samedi 20 janvier 2024

Coraline, Julie, David, Frédéric, Gérard, Julien, Serge

T. P. S. T. : 3 h 00

Cette petite sortie a été plébiscitée par 6 personnes pour découvrir tranquillement une cavité simple, choupinette, jolie, avec une petite rivière dedans, variée mais dépourvue de verticale, une mise en appétit avant l’AG en quelque sorte.

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Fier de moi, j’ouvre le bal et je guide mes compagnons sur le circuit, affirmant que tout a été découvert, même si une nouvelle topographie va s’avérer nécessaire.

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Et là, paf !

-        Un coup David : « Hé, mais ça continue par-là ! » et bin, 30 mètres de première.

-        Un autre coup, Coraline et Julie : « Hé, mais là aussi, y a une suite ! » et bam, un nouveau diverticule découvert et arpenté.

-        Encore un coup, ici, où je préviens de la difficulté de grimper sans la corde en place : « Mais non, regarde, ça monte fastoche ! »

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Put-naise, je les maudits !
Ils sont en train de dépasser le maître !
Je vais passer au macramé, pétanque et poterie.

On termine par repérer et faire des projets sur une hypothétique traversée emblématique sur Aincille. Quelque chose comme 100 mètres de traversée que David a prospecté, tel le singe d’avant l’homme, sautant au fond de l’abîme et remonté agrippé à des racines et des fougères.

On y reviendra, mais d'abord, casser la croûte !

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Serge

 

 

18 janvier 2024

Grotte de Burgossa - jeudi 18 janvier 2024

À la recherche de la grotte de Burgosa

Sortie hors calendrier.

TPST : 1 heure

Alexis, Jacques, Serge, Bernard,

Temps passé à chercher la grotte : 15 h… (3 recherches préalables sans trouver la grotte !).

Certains partent à la recherche de l’Arche perdue, d’autres du Saint Graal… à Leize Mendi, pour certains, c’est à la recherche de la grotte de Burgosa.

Carte

D’ailleurs on s’interroge encore sur le pourquoi de cet acharnement à retrouver une grotte de moins de 100 mètres de longueur dans un environnement plutôt hostile. Cette grotte est bien dans le massif d’Urkulu mais dans une zone assez infréquentable, le bois de Salvété : pentes très raides, blocs instables, végétation envahissante, troncs d’arbres déracinés entravant le cheminement, etc.

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Cette grotte a été explorée, topographiée, une première fois à la fin des années 1970, puis plus sérieusement topographiée et revue dans les années 1980. Puis, plus rien, malgré un intérêt évident du point de vue paléontologique : présence de bauges à ours, de griffades sur les parois et peut être aussi un intérêt archéologique.

De plus cette grotte est située entre les sources de la Nive et le Béïa Lezia. Donc de là à imaginer un accès aux collecteurs en évitant tous les puits du Béïa…

Oui mais voilà, cette grotte cumule aussi certaines « tares » : elle est indiquée sur les cartes IGN. Mais à l’endroit indiqué, il n’y a pas de grotte, mais un évidement, porche, certains le qualifient de « baume », formée par un méandre du thalweg.

 

Et pourtant les membres de Ziloko Gizonak ont publié en ….  un article sur cette grotte avec une topographie et un descriptif.

Elle est retrouvée dans les années 1980, en aval de la « baume » de l’IGN, dans une zone « tourmentée » : forte pente, porche tout de même de 2 m X 1,5 m, mais invisible depuis le chemin. D’ailleurs, à cet endroit, il n’y a pas de chemin. Le cheminement se faisant plus ou moins délicatement en suivant le fond du thalweg.

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Certains vont s’essayer à plusieurs reprises à retrouver la grotte : une fois, deux fois, trois fois… sans succès. Pourtant elle existe bien.

Le 18 janvier 2024, une nouvelle tentative est lancée. Pendant près de 3 heures, le secteur autour de la « baume » est quadrillé, monté, descendu avec maintes glissades, écorchures, éboulements de blocs avec quelques montées d’adrénaline. Et toujours pas de grotte de Burgosa. Un pique-nique est organisé en contrebas à la jonction avec Harpeko Erreka.

L’équipe, bien qu’un peu démoralisée par la perspective de ce nouvel échec, entreprend la remontée avec toutefois, par acquis de conscience des regards sur ce qui ressemble à des entrées de cavités potentielles et d’ailleurs le repérage de quelques pseudo entrées qui mériteraient une désobstruction (présence d’un courant d’air notamment).

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Quittant le fond du thalweg, en rive gauche, Serge remonte la pente raide sur quelques dizaines de mètres pour aller voir de plus près un creux dans la pente. Et de nouveau rien ! Mais du fond du thalweg on semble apercevoir un endroit un peu plus sombre derrière un éperon rocheux. Serge étant le plus proche, c’est lui qui s’y colle : remontée un peu acrobatique, guidé depuis le bas, car la pente trop raide ne lui permet pas de voir correctement s’il y a quelque chose ou pas. Et c’est enfin le cri qu’on attendait : c’est bon, il y a bien une entrée. Et la marque sur le rocher S 111 (numérotation de l’inventaire du massif d’Urkulu) lève tout doute : c’est bien la grotte du Burgosa !

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Les coordonnées GPS sont prises et vérifiées : elles concordent bien avec celles figurant dans Kasteau, cependant l’altitude, de toute évidence, n’est pas bonne. Il faudra donc revenir avec un altimètre.

La grotte est visitée, quelques bestioles sont repérées ou récoltées, des photos sont prises. Cette grotte est même intéressante du point de vue esthétique : concrétions un peu partout.

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Pour lever le doute sur l’altitude et compléter les prospections aux alentours, il est donc décidé d’y retourner.

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Jacques

13 janvier 2024

Traversée 2 lettres - Pilorge

Secteur Arudy/ Iseste - Le zoum 
Samedi 13 janvier 2024
TPST : 6h45 
Spéléos : Franck , Darioush, David.
Certains n'ont pas pu venir mais le trou ne va pas s'effondrer et on pourra remettre ça. Les membres du collectif Pilorge ne sont pas là non plus car ils ont prévu une virée dimanche. 
Une bien belle journée pour nous , comme Franck a déjà pratiqué quelques sorties au sein du club ,nous optons pour la traversée " Deux lettres - Pilorge". 
On se prépare, on change de caleçon et nous voilà prêt. Franck est toubib, la trousse à transfusé est mise au fond du kit, sait-on jamais si une chauve-souris cherchait à mordre avant hibernation !
Les trous entrée et sortie sont rapidement trouvés. 
La jonction à été réalisée il y a quelques mois et comme l'exploration est toujours en cours nous profitons des cordes en place. C'est léger que nous franchissons l'entrée béante du "2 lettres".
Le passage dans la roche à été élargi depuis ma dernière venue , ça passe sans frotter et nous voilà au premier puits. La petite lucarne étroite n'est plus !
C'est à cet endroit qu'à eu lieu le serrage de main entre l'équipe remontant du fond et celle creusant depuis la surface. Ça a bosser dur et ça se voit !
C'est tout frais donc c'est pas tout propre , la descente des puits sur des cordes terreuses et parfois glissantes nous mène au croisement du "49-3" galerie en explo, nous hésitons sur le cheminement. Je me lance dans le court passage à droite avant de faire venir les copains.
Pour l'avoir déjà emprunté un vague souvenir fait surface , de toute manière au pire ça queute et demi-tour, on va quand même pas se perdre dans un trou avec des cordes en place ! 
Nous enchaînons les puits suivants,
par endroit il faut judicieusement se placer dans les fractionnements et déviations, mais quiquil ça le fait bien . On tombe sur un frac qui a perdu sa norme, il ne tient que sur un point et une oreille , le second trou est foré mais manque le gougeon et la quinquaillerie, je ferai remonter l'info. Ce n'est pas vraiment gênant et nous poursuivons notre descente. 
Je râle, mon descendeur c'est foutu en
traviole coincé par le Raumer et pique vers le bas, prêt à filer tout seul.
- Stop que personne ne bouge ! 
Ouf, je me dépatouille et reprend ma descente. Plus tard Darioush m'apprendra à bien positionner le Raumer, c'était la première sortie de ce mousqueton.
Ça file en araignée et nous voilà au fond de la "salle Squash", par une corde nous remontons et par une autre nous virons en empruntant la vire remontante pour aller visiter "l'immense salle", suivie d'une belle coursive qui normalement nous guide à la fameuse statue de Shiva . Le cheminement au sol est bien tracé et invite au respect à ne pas piétiner autour .
Un petit panneau "déesse Shiva" rassure sur l'itinéraire. Dans la croyance indoue Shiva n'était-il pas un homme ? 
La voilà enfin cette statuette , bien en place dans son alcôve, c'est vrai qu'elle est belle , même qu'elle scintille lorsqu'on cligne rapidement des yeux. Essayez vous verrez!
Après quelques prières d'usage nous remontons en direction de la "salle du Chaos" en passant par la "salle des deux rivières", ce cheminement est sympa et sans difficultés , mais pas de traces de rivières donc inutile de prévoir les néoprènes.
Bon nous voilà au bout ! Nous découvrons de l'outillage moderne, l'explo est en cours , ils grattent à coup de piochon et burineur sur une matrice de pierre- sable. Je sens un brin d'air aspirant et un semblant d'écho derrière l'orifice en attente, c'est sûr yadla souite !
- Franck t'es ou ? 
Un instant avec nous, puis plus de Franck, un sort de Shiva ? C'est vrai que je ne l'ai pas vu faire la prière...
Il répond plus le bougre , il s'est aventuré dans un autre boyau en cours d'explo puis plus rien .
Après quelques minutes à le chercher en usant de ma voix de baryton, le voilà qui réapparaît fier de nous avoir inquiété.
Demi-tour à la "salle Squash", il est l'heure de casser une croûte. 
Darioush sort la topo, on essaie de comprendre l'itinéraire pour visiter le réseau des plages . Darioush l'a déjà vu et pour Franck et moi c'est une première. 
L'horaire nous le permet , nous prenons la direction du P40 , celui-là même qui mène vers la sortie du Pilorge. A la base du puits Darioush se souvient :
- c'est dessous les gars !
Après quelques passages étroits et une petite remontée nous débouchons sur une salle inclinée, là encore plus de Franck !
Il était pourtant derrière nous . A nouveau baryton j'appelle ! Rien, plus de toubib. 
Il s'est peut-être fait mordre par une de ces bestioles assoiffées de sang ? Ça tombe bien car c'est lui qui porte la trousse à transfusion. 
Le revoilà, tout pâle et tremblant ,on peut repartir. 
Nous laissons l'itinéraire qui mène à un siphon pour suivre un sol bien marqué jusqu'à une très grande salle de chaos, d'ailleurs c'est justement son nom,
"salle du chaos ", y en a donc deux dans la cavité. La topo indique que nous ne sommes pas loin des plages. En haut de la salle faut pas se tromper mais Darioush sûr de lui et n'écoutant pas ses copains du jour nous fait faire le tour du proprio.
Donc vous l'aurez compris en haut faut rester en haut , de là un petit ressaut suivi d'une petite descente puis il suffit de suivre les traces jusqu'aux plages.
La première plage est grande, les dépôts forment un sol plan, petite séance photo en faisant attention à ne pas dégrader ce sol lunaire. L'itinéraire de marche contourne la plage et nous continuons ainsi jusqu'aux plages 2 et 3 en montant et descendant les plans inclinés. 
Je contrôle l'horaire, allez il nous reste 30mn pour voir le fond. D'un pas accéléré à travers blocs nous arrivons sur la dernière dalle inclinée en rampe toboggan, elle mène au "siphon des pavés d'argiles", à 
- 190 m.
Bien que nous soyons qu'à quelques mètres nous n'irons pas jusque là, la corde n'y est plus alors inutile de s'y risquer.
 C'est l'heure, il faut penser à sortir. 
Sur le chemin retour, sur un sol incliné nous observons la présence de fossiles d'huîtres ,moules et autres bivalves, il s'agit de gros spécimens avec coquilles, c'est donc à préserver et comme le cheminement est large , il n'y a pas de raison de marcher dessus.
A la grande plage Régis (GSVO) m'a parlé d'une galerie qui pouvait rejoindre la "salle du chaos", sur la topo cela semble être celle qui mène aux 3 siphons, pas sûr et montre en main nous gardons l'itinéraire pris.
Nous voilà de retour à la base du P40 , nous remontons une multitude de petits puits dans le méandre "Lucie in the sky", je loupe le beau passage des "lames de Patagonie" que je voulais montrer aux copains, tant pis ce sera pour une prochaine, peut-être lors d'une visite de la petite traversée. 
Nous sortons, il est 18h , c'était très sympa ,pas froid ,pas mouillé et il fait encore jour.
Remerciements aux copains du collectif Pilorge qui œuvre chaque week-end pour nous permettre de visiter cette cavité. 
Les chauve-souris sont là et nous avons pris soin de ne pas les déranger.
David I
... le toubib est sorti vivant, mais méfiez vous il paraît que la nuit certains se transforment.

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Plan Pilorge_2023

7 janvier 2024

Dimanche 7 janvier 2023 - Sespiau - Anglas - Petit Pilorge

Participants : Coraline, Cécilia, Jean Louis, Marc, Serge

Sespiau : Coraline, Cécilia, Jean Louis, Marc, Serge - TPST : 1 heure 30
Petite traversée Pilorge : Coraline, Cécilia, Jean Louis, Marc, Serge - TPST : 1 heure
Anglas : Coraline, Cécilia, Marc, Serge - TPST : 1 heure

Nous voilà en ce début d'année avec une météo incertaine partis conquérir non pas une, ni deux mais bien trois cavités.

Nous nous retrouvâmes sur le parking d'Arudy en ce dimanche grisonnant aux alentours de 10 heures. Certains avec plus de convictions que d'autres quant à la motivation de cette journée. Il faut dire qu'avec une météo capricieuse, un report de sortie de 11 participants nous nous sommes retrouvés plus qu'à 5.

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Garés au plus près de Sespiau, nous prenons le temps pour un petit café, thé ou soupe pour certains et bien entendu un bout de galette (joyeuse épiphanie à tout le monde au passage).

En effet, une grosse mission nous attend : écouler deux galettes à cinq.

Une fois requinqués, nous nous équipons (les baudriers ont du mal à fermer). Nous partons donc pour le premier objectif de la journée : Sespiau avec donc Coraline, Cécilia et les trois jeunes beaux gosses : Jean-Louis, Marc et Serge.

Petite marche d'approche qui met en jambe. Arrivés à l'entrée nous nous baladons dans cette cavité toute mignonne, nous avions au préalable équipé la sortie car, résurgence oblige, une petite précaution dans le doute.

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Nous ressortons gentiment au bout d'une heure et demi et c’est aussi l'heure pour nous de pique-niquer en tout confort, chaises et photos à l'appui.

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Une fois ravitaillés et un bout de galette supplémentaire nous prenons la route pour le deuxième trou du jour : la traversée du petit Pilorge !

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Nous descendons, et au bout de même pas 30 minutes, on se rend compte de la sortie pour la petite traversée.

La question s'impose : descendre un ou deux puits (humides) et s'amuser à les remonter ou alors sortir pour se rajouter une ultime cavité. Ni une ni deux, nous voilà partis pour Anglas.

Marche d'approche un peu approximative qui nous permet un petit détour contemplatif dans la forêt, ambiance tropicale.

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Nous trouvons l'entrée. Jean Louis nous attendra à la sortie du trou.

Nous commençons donc la traversée mais deux mignonnes chauve-souris nous obligeront à faire demi-tour, dormant profondément sur chaque bout de corde que nous devions utiliser pour redescendre.

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Étant restés sur notre faim, nous rejoignons Jean Louis (avec un peu de mal à retrouver le trou de sortie, décidément l'orientation n'aura pas était notre fort aujourd'hui ; notons tout de même que la sortie se trouvait à, quand même, 5 mètres de l’entrée) pour se frotter à l'étroite chatière de cette cavité.

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Ça passe à l'aller, ça passe au retour, super nous pouvons retrouver les voitures pour savourer encore un dernier bout de galette (sur une jolie table improvisée) sans culpabiliser (encore merci Serge pour ces délicieuses galettes). Nous trinquons avec du cidre ou café pour certains à cette nouvelle année et cette très belle journée en bonne compagnie !

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Cécilia

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