Le Lot, c'est chouette !
Samedi 11 novembre 2006 – Igue de Lacarrière – Labastide murat – LOT
L.M. : Fred, Jean Claude, Serge
Club local S3C : Didier, Tantan,
Invité : Alain
T.P.S.T. : 11 à 12 heures
Le LOT c’est loin. Et pourtant, c’est le cœur léger que nous décollons, Fred et moi, vers 5 h 30 en ce samedi matin frisquet. On a traversé 5 départements pour atteindre le lieu de rendez-vous pile à l’heure malgré une bonne pause petit déjeuner vers Houeillès.
Bonjour, bonjour, comment ça va, et toi, on se congratule, on s’équipe.
Alors que Jean Claude part devant pour équiper, il est 11 h 00, nous déjeunons sur le parking. Le temps de finir la vaisselle et le balayage, vers 12 heures, nous rejoignons Jean Claude qui continue à équiper.
100 mètres 100 mètres
Au final, je me coince comme un bouchon de champagne dans un entonnoir improbable. J’avais beau pédaler dans le vide pour faire des bulles et augmenter la pression, rien à faire. J’ai même appelé maman. Il a fallu qu’un des mes braves compagnons me retire la bretelle du sac qui me retenait les 2 bras en arrière. Plouf, c’est bon, j’atterris 2 mètres
16 h 00. Lieu du bivouac. On casse une bonne petite graine dans le lit du ruisseau. À partir de ce point, que du bonheur. Un véritable canyon souterrain qu’il a fallu longer les pieds au raz de l’eau, même si des fois c’était les genoux qui étaient au raz de l’eau avec le reste qui baignait depuis déjà un petit moment. Pas mal d’acrobaties ont été nécessaires pour éviter que le corps en entier soit au raz de l’eau. Quelques grands écarts aussi, un pied sur chaque rive nous ont fait craindre le grand plouf. Nous sommes passés en haut, en bas, d’une rive à l’autre en se tenant à de minuscules prises de pieds et à de non moins minuscules prises de mains. Une vraie prise de tête. Et nous de continuer de plus en plus en aval pour le plus grand plaisir des yeux.
Tout s’est finalement bien passé. Nous atteignons un carrefour, en fait un affluent qu’il faut remonter. C’est le « chemin des dames ». Là, on chemine à sec, très facilement, dans un fossile sablonneux. On aurait pu facilement y rouler à vélo. Le plus dur aurait été de passer le guidon dans les étroitures. Nous terminons le chemin des dames sur un laminoir qui se pinçait de plus en plus, Jean Claude affirmant qu’il était obstrué, mais personne n’est allé y voir plus avant.
18 h 30. Nous faisons demi tour. Nous retrouvons l’actif que nous remontons cette fois, avec de nouveaux angles de vues, mais aussi de nouvelles occasions de se foutre à l’eau.
Heureusement, et d’une, elle était pas froide, et de deux, personne n’est tombé à la flotte, même si parfois c’était juste.
Retour rapide au bivouac à 19 h 00. On racle les fonds de gamelles et on se fait un thé tiède. On refait les lampes pour la 3ème fois et on remonte tranquillement vers la surface non sans retrouver au retour tous les endroits pittoresques (comprendre chiants) qui ont fait notre joie à l’aller. Tous, absolument tous. Heureusement, malin comme je suis (le vieux briscard que je suis !), je prends le sac le plus léger. Hé, hé, hé !
Nous émergeons en pleine nuit au beau milieu d’une prairie sous un petit crachin. J’ai du mal à retrouver le chemin du retour tellement il fait nuit, tellement tout est pareil, tout est plat tout autour de moi, devant, derrière, à gauche, à droite et qu’aucun arbre ne peut m’orienter.
Il m’a fallu attendre le passage d’une voiture qui passait à minuit au loin pour deviner la direction du parking.
On se change vite fait et on part en convoi vers le gîte. Belle auberge perdue au milieu de nulle part, en plein causse. Il est 1 heure du matin, les uns se douchent (hummmmm, une bonne douche chaude), les autres préparent les confits de canard aux nouilles, les derniers boivent tranquillement l’apéro. Avec un pâté et un pinard divins, voilà des sorties spéléo qui te requinquent ! Une bonne nuit, tu parles, et retour au bercail dimanche vers 17 h 00.
11 h de voiture pour 11 h de spéléo. Bon, chacun ses loisirs.
Serge