La montagne de l'ours
Dimanche 6 mai 2007
L’Artzamendi ou Le suspens est chez nous…
Etaient présents : Damien COUSIN, Claire VINCENS
Météo : brouillard dense dès 500 m d’altitude avec vent frais
Difficulté : Aucune, 800 m de dénivelé
Durée de la rando : 4 heures
Nous attaquons la crête, pour continuer sur la crête et arriver en haut par la crête. Enfin, je dis cela car j’ai eu la nette impression que ça montait tout le temps. Heureusement quelques bordes bordant le chemin à moins de 10 m nous égayaient un peu le paysage, les autres ? on ne les a pas vues.
Pourquoi monter donc ? Probablement que nos pieds nous harcelaient, nous demandant de courir enfin la montagne, après cette eau qui nous a empêché de sortir depuis mars, tombant même en pluies tropicales ces derniers jours. D’ailleurs, c’est anecdotique ce que je dis par rapport à ce qui s’est passé sur la Nivelle il y a deux jours, mais l’eau a trouvé son chemin ici aussi, il faut voir les traces de son passage, droit dans les pentes en les ravinant.
Le retour à la case départ , près du Pas de Roland, s’est effectué par le même chemin, à cause du brouillard, jusqu’au pied du vallon du Laxia dont la luxuriance est très éloignée de ce qu’on vient de découvrir.
En effet là haut, à l’Artzamendi, c’est lugubre. Les antennes apparaissent à nous au dernier moment. Pour ceux qui connaissent le site, on ne voyait même pas la fameuse boule blanche, pourtant visible de tous côtés d’habitude ! Le décor est digne d’un roman policier ayant pour scène un poste frontière au bout de la Russie…
Mais c’est ce soir que le suspens sera le plus fort, puisque nous rentrons pour découvrir dans quelques heures la tête de notre nouveau président…