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Voyageurs des strates
20 décembre 2008

Leize-mendi,ça marche dessus,dessous,e,fin partout quoi !

Un florilège des sorties proposées par Claire dans nos Pyrénées.

RANDONNEE au LARLA

Dimanche 18 mars 2007

Etaient présents

Météo

Difficulté

Durée de la rando

Le massif du LARLA n'est pas très loin de chez nous, au-dessus d'Arrosssa, mais nous avons toujours tendance à remonter les vallées, et par voie de conséquence à s'en éloigner. Pourtant, c'est une montagne très intéressante. Pour la richesse de son paysage quand on la parcourt, et les nombreuses traces de l'activité humaine ancienne, parfois très ancienne, ou récente. Les deux membres de Leize mendi, spécialistes, et de nombreux autres, ont beaucoup fouillé, parcouru cette montagne, en faisant des découvertes intéressantes, notamment sur les activités minières. De nombreux scories, des entrées de mines, d'anciens ouvrages, des crassiers, sont visibles. A ce titre, le cycle sur la métallurgie présent depuis plusieurs mois au Centre Ospitalea d'Irissarry, ainsi que les conférences qui ont lieu régulièrement localement sur le sujet, en témoignent.

Mais il n'y a pas que cela. Un peu rassurés par le mauvais temps (pas d'écobuage en vue, après ces derniers jours flambant la montagne), nous sommes partis ouverts à ces découvertes, dans ce paysage de landes et de tourbières. Les lignes serrées de 4x4 chasseurs (12 à la file !), ou de motos, étaient trop loin pour nous gâcher ce plaisir.

Bois de chênes tauzin, tritons palmés, oiseaux, asphodèles sortant leurs fleurs ainsi que les erythrones dent de chien, nichages de vautours, nous sommes tombés sous le charme.

Dernier point, elle offre de beaux points de vue sur les falaises de l'Iparla.

Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à vous y arrêter et à parcourir cette montagne.

Claire

Vendredi 8 au dimanche 10 août 2008

Haute-Garonne Le tour d'Espingo

Météo : Beau

Difficulté

Partis à deux, on reviendra à 9, le temps de retrouver l'équipe de Beti Gorago samedi soir, pour monter au Perdiguère le dimanche ensemble.

Partis vendredi après midi Denis et moi, on monte dans la pluie depuis les Granges d'Astauj usqu'au refuge d'Espingo en passant par le lac d'O. A peine une visibilité suffisante pour distinguer les iris des Pyrénées et les grandes astrances en fleurs.

Samedi, grand beau. On laisse la voie principale, un magnifique chemin pavé, avant la passerelle qui permet de poursuivre vers le refuge du Portillon, pour monter assez rapidement vers le col qui surplombe le lac glacé. Nous avons suivi ces pavés sur des kilomètres. Pourtant, le chemin se dégrade, à cause des ravinements, eux mêmes en partie encouragés par les randonneurs qui préfèrent couper.

Au col, on grimpe par des sentiers éboulés et vaguement cairnés vers le Pic des Spijeoles (3065 m), encore en moins de temps. La dernière partie de l'ascension du Pic est différente des sommets souvent réduits à des tas de cailloux ou de blocs. Ici, sur les dernières dizaines de mètres de dénivelé, le rocher de granite est sain, on s'accroche bien. Cela lui vaut un profil moins ruiniforme que ses voisins, comme une cheminée de volcan qui serait restée debout. Il faut y mettre les mains, mais sans risque de chute. La vue est très belle notamment sur le lac Glacé et les lacs du vallon des Gourgs blancs vers la Soula, invisibles depuis le Perdiguère.

Descente aléatoire dans les caillasses. Il faut tirer vers le col des Gourgs blancs pour ensuite rejoindre le col du Pluviomètre. Le Tusse de Montarqué est une formalité avant de redescendre vers le refuge du Portillon, pour 1550 m de dénivelé aujourd'hui. Demain dimanche, il faut prévoir de faire 700 m pour le Perdiguère (3222 m) mais surtout, plus de 2000 m pour redescendre jusqu'au granges d'Astau.

Dimanche, grand beau. Sauveur, que nous avons retrouvé au refuge du Portillon hier soir part en même temps que nous, vers le Seil de la Baque pour réaliser en solo la traversée depuis le Cap du Seil de la Baque jusqu'au Pic du Portillon d'O, haute crête de granite, aérienne et délicate à plusieurs endroits, et un retour par le glacier du Portillon. Nous suivrons sa progression aux jumelles toute la journée.

Le départ, qui commence pour nous par le passage sur le barrage nous réserve déjà deux bonnes surprises. La vue d'un aigle, puis le son et la démonstration en vol d'un tichodrome échelette !! Pas de surprise dans l'ascension du Pic de Perdiguère. Crampons pour le névé sous le col supérieur. Un retour sans histoire, un bon casse-croûte au Portillon, et zou, une descente longue vers les Granges d'Astau. La vue depuis le sommet était remarquable de nettement et de visibilité. Tous les plus hauts sommets des Pyrénées se sont montrés.

Claire

Samedi 16 août 2008

L'Orhy, enfin

Météo : Beau côté sud, à vous de deviner côté nord

Participants

Il ne le disait pas, mais depuis qu'il était président du club, il n'osait avouer à personne qu'il n'était jamais monté au pic d'Orhy, premier sommet à dépasser 2000 mètres d'altitude depuis l'atlantique... Il s'agit de notre président. Une fois de plus, cette rando démarre dans le brouillard. Mais a y est c'est chose faite maintenant, il est monté en haut, et cela s'est passé sous les bons auspices des vautours fauves et des percnoptères. Nous avons en effet eu droit à un beau ballet dans le ciel, mais aussi de belles découvertes sur terre, puisque quelques belles plantes se sont découvertes.

Des plantes accrochées à leur falaise profitant de la chaleur accumulée, ou aimant particulièrement les sols calcaires (buplèvre anguleux, germandrée des Pyrénées, aster, ancolie des Pyrénées, geranium cendré). Toutes restent discrètes, proches du sol, pour se protéger du froid et du vent et se donner le temps de réussir leur cycle de végétation dans un temps relativement court, en pelouse alpestre, comme le sont la gentiane champêtre et l'euphraise naine.

Le cirse laineux, lui, règne en maître des lieux, comme la marque de la présence des troupeaux.

En contrebas, la crête d'Alupigna sert de rempart au sud contre les nuages. Côté Soule, cela ressemble fort à un chaudron, d'où s'échappe la vapeur.

Belle balade estivale

Une plante est restée non identifiée (voir photo): que celui qui la connaît me contacte au 0559372453.

Claire

Vendredi 05 septembre 2008

Explo Le tour de l'enclos

Météo

Difficulté

L'explo existe en spéléo, mais elle existe en rando aussi. Pour vérifier la faisabilité d'un itinéraire et confirmer la lecture de carte, pour prendre connaissance de l'état des sentiers, chercher un retour ou une boucle originale, une petite reconnaissance peut être utile pour s'éviter l'incertitude en accompagnant un groupe d'amis.

Me voilà partie de Bidarray Axuria pour rechercher la meilleure façon de rejoindre le bas de Zerkambide par son flanc est. Je voudrais faire une boucle depuis la ferme située sur le bas du parcours du GR10, en montant par Zerkambide qu'il faut d'abord rejoindre puis monter la crête du même nom, passer au col d'Espalza avec sa tourbière, et revenir simplement par le GR10. Un dénivelé de 600 m dans un cadre exceptionnel, par un itinéraire plus original que le GR qu'on pratique régulièrement pour atteindre les falaises d'Ixuxi.

Pour commencer, un chemin magnifique, pavé de grandes pierres, démarre et se poursuit sur plusieurs centaines de mètres. Il doit m'amener vers l'enclos qui surplombe Axuria, dans l'axe du vallon d'Urritzate, et face à l'Hirukasko. Mais passé l'arête, au tournant, le chemin disparaît de la vue, noyé par les fougères, qui finissent par m'engloutir également. Des oiseaux m'ont aperçue et ils ne feraient pas autrement s'ils voulaient m'intimider et m'écarter de l'endroit, en me fonçant dessus et virant au dernier moment, je suis probablement trop proche d'un nid.

Je vois le chemin qui part à flanc, mais plus je progresse, et plus il me semble illisible et impraticable.

Finalement, je bifurque et monte directement vers l'enclos, droit vers le haut, courbée sous les fougères plus grandes que moi. J'abandonne la bataille, il faudra revenir plus tard, lorsque la fougère aura séché...J'ai encore des tiques qui courent sur le pantalon.

De l'autre côté de l'enclos, je découvre que des travaux ont été faits récemment pour améliorer la piste d'accès depuis la ferme. D'ailleurs la pelleteuse s'agite encore à proximité. On peut oublier ce très beau chemin, désormais englouti sous la végétation, qui montait en douceur en contournant la montagne, mais qui n'a probablement plus sa raison d'être dans l'organisation de l'exploitation agricole.

Il va falloir trouver une autre voie.

Claire

Vendredi 21 septembre 2008

Le Visaurin ou le Bisaurin

Météo

Participants: Christian BARNETCHE, Maialen PESSANS, Maider IRIGOIN, Claire VINCENS

Difficulté

Le Visaurin est un vaurien qui se fait appeler Bisaurin pour brouiller les pistes de ceux qui voudraient croire que seul le Visaurin est le sommet «  in » du fond de la vallée d'Aspe. D'ailleurs, il vaut bien deux sommets ce Visaurin-Bisaurin, deux sommets en un, car depuis Sansannet en Vallée d'Aspe, il nous faut traverser vallée après vallée avant qu'il ne se montre. Est il en vallée d'Aspe ou plutôt en Aragon ? Tantôt rouges, tantôt blanches, les couleurs des sommets alentours aussi rendent fous les géologues qui voudraient faire croire que c'est simple, même quand le rouge se même au blanc en se contorsionnant de toute sa longueur, pour tenter de rentrer entre deux vallées...

Et plus loin, est on en Aragon ou dans le far west, avec ces paysages de déserts sur fond de troupeaux de chevaux ? Le cri de la marmotte est bien rassurante ce jour là, pour ne pas perdre pied dans ces zones marécageuses qu'il faut traverser. La langue est sèche, mais bien nous en a pris de ne pas faire le plein d'eau dans le premier ruisseau venu: un cheval gonflé, les yeux juste dégonflés par quelque corbeau, nous pollue le ruisseau au dessous du faux col. Oui, tout est faux dans ce massif, le faux col en cachant un autre, l'ante cime nous faisant reculer l'heure du pique nique au sommet, ...

Ce qui est vrai dans tout cela ? Tout ! De la rudesse de cette randonnée, à sa beauté.

Belle journée

Claire

Photos: Far west, au sommet, cirque Olibon, la prairie en pente, le couloir, en rouge et blanc

: La distance et le dénivelé. 1700 m et 10 heures de Sansannet à Sansannet
: Beau
: Fougères Xaxi
: Vent du Sud Haize Hegoa
: Denis, Claire
: Du dénivelé.
: 4 heures en discutant
: Facile, 500 m de dénivelé
: plafond bas !
: Claire VINCENS, Damien COUSIN, Maité PLANeS.

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