Un guide comme on en fait plus !
Samedi 2 mai 2009 – ravin d’Elurzaro
Plusieurs objectifs dans cette journée.
Observer l’amorce du canyon d’Elurzaro, faire le tour de la crête d’Oilaskoa, visiter la grotte d’Oilaskoa, redescendre la vallon d’Elurzaro, jeter un œil à la perte EL 71 et voir le niveau du ruisseau et enfin visiter Oyanbeltxa, tout ça avec Alexis et Claudine, deux jeunes personnes qui découvrent la région.
100 % des objectifs ont été atteints.
Nous démarrons la journée dans un brouillard épais comme Londres un jour de smog. Cette purée de pois durera toute la journée, avec froid vent et humidité ambiante. Dès le début on essaye de descendre le canyon mais le débit d’eau nous fait renoncer. Déjà que ça caille sans être trop mouillé !
Nous décidons alors de descendre en contrebas d’Elurzaro pour remonter ensuite le vallon d’Oilaskoa. Une bonne heure à se frayer un chemin au milieu de nulle part, au milieu des buis trempes de rosée, au milieu des hautes herbes de printemps (mouillées aussi) pour enfin parvenir sous le porche d’Oilaskoa. Petite visite d’Oilaskoa.
Pause casse-croûte au milieu de l’aire de pacage des brebis (et de déjection aussi).
Nous repartons plein sud pour basculer sur l’autre vallon, Elurzaro cette fois.
Je voulais en profiter pour photographier l’entrée de EL 71, vérifier que j’avais bien fait de reporter la sortie vu le niveau des eaux. Jamais vu autant d’ici. Belle ballade malgré tout, mais dans le brouillard le plus complet.
Nous parvenons aux cabanes d’Elurzaro où nous découvrons de sympathiques rochers ludiques. Nous vous en reparlerons probablement plus tard.
Revenus à la voiture, nous remontons la route vers Urkulu pour stationner aux abords d’Oyanbeltxa. Ça caille comme en plein hiver. Visite et ballade rapide dans cette cavité que je connais comme ma poche mais où ALexis me fait découvrir deux endroits où je n’étais jamais allé auparavant.
Au moment précis où nous décidons de redescendre vers des climats plus printaniers, le ciel se déchire et laisse apparaître quelques reliefs au loin.
Trop tard, on est fâchés, on s’en va.
Mais on reviendra. Serge.