Dimanche 13 novembre 2011 – Explos sur Behorleguy

Alexis, Fred, Frédo, Serge.
Fred avait découvert des trous à explorer, ils nous attendaient depuis plus d’un an.
Nous voilà à pied d’œuvre pour le trou de l’arbre (flan sud du Behorleguy) où nous amarrons la corde comme on peut, c'est-à-dire, hors cadre fédéral.
Fred s’engage le premier, c’est normal, c’est son trou.








Petit puits de 10 mètres, mais bouché au fond, à notre avis. Conciliabule au fond, une sorte de G4 souterrain. Bien entendu, si Philippe avait été là, il aurait immédiatement envisagé des désobstructions soutenues, nous, on remonte.

Deuxième trou. Après palabres et tergiversations, je descends en live dans ce petit trou de 3 mètres. Fond bouché, je m’extirpe.

Troisième trou, un peu plus bas, C’est Alexis qui s’y colle, après avoir amarré la corde sur la patte d’une vache qui paissait par là. (Vous avez noté, j’ai pas mis « passait par là », mais bien « paissait par là », du verbe paître)…  Fond bouché.

Direction le flan Nord du Behorleguy, aux alentours du Bienvenue allias guillamineko ziloa je crois.
Nous passons devant l’entrée du bienvenue qui a d’ailleurs été passablement élargie, mais ce n’est pas notre propos. Nous furetons en haut et en bas pour tomber sur 2 ou 3 merdouilles qui queuttent assez vite. Alexis et Frédo s’y attèlent, chacun son trou.
Pendant ce temps, je me caille grave à cause de ce vent fou, ce vent à décorner un bœuf, un vent qui rend fou. Je déteste le vent.
Fred, lui, photographie à tour de zoom, vautours, arbres, visages, spits, nœuds, herbe, caillou…
Même qu’à un moment, on lui ordonne de supprimer la photo d’un nœud loupé que l’un de nous avait fait et que le poids d’un autre pendu dessus a défait. Noeud de chaise double quand tu ne nous tiens pas !

On termine par une descente dans le talweg du Hauskoa pour explorer un moins 50. Heu, moins 50 centimètres, je précise.





Bref, que du bonheur, une belle journée ensoleillée, que des trous explorés en première qui méritent d’être oubliés et des trous sympas, mais déjà spités…
Les rabats joies vont nous rétorquer que nous aurions pu (dû) pointer les trous au GPS. Oui, nous aurions pu.

Serge