Le Néouvielle sans couler une bielle
Septembre 2011
Le Néouvielle pour des amateurs comme nous c'est du lourd, du costaud. Plus on se rapproche des cols et des pics, plus c'est raide. Et plus on s'approche des lacs, et ils sont nombreux !, et plus l'eau est froide...
A tel point que nous avons demandé des renforts de Paris. Et nous avons prévu deux jours, histoire de s'en mettre plein le dos et les mollets.
Le tour: depuis le parking de Tournabout à 1450 m, et le pic d'Aygues cluses à 2620 m, en passant par la cabane d'Aygues cluses, Hourquette Nère et le col de Barèges. Retour sous le brouillard depuis le col de Barèges.
La cabane d'Aygues Cluses contient 6 places, et nous sommes 10: pas de panique, la cabane est déjà remplie de monde ! On ne se disputera pas ce soir pour savoir qui y dormira: on vient de parcourir 1200m de dénivelé, de toute façon, on dormira... Pluie toute la nuit.
Le lendemain, la progression vers les lacs de Madamète et le col de Tracens est difficile sous le brouillard, le vent, et le grésil: nous annulons la montée au pic de Madamète et on descend vers le lac Nère et dets Coubouts, accompagnés des marmottes, et des isards en course.
Nous sommes 7 milliards sur terre, mais nous avons la chance et le luxe de pouvoir faire quelques pas de côté pour se sentir seuls au monde. Presque: nous sommes sous la surveillance du grand Roux, pas le basque mais le pyrénéen: le Gypaète.
Claire