La mouche L6
Rendez vous à 8h30 un dimanche matin après un changement d’heure pas à notre avantage. Autant dire que certains ont des petits yeux pour descendre à la mouche. Tout le monde arrive au local chacun son tour pendant que Iban et moi-même préparons les kits pour la sortie. Arrivé sur place, un grand soleil tente de nous dissuader de rentrer sous terre mais l’envie de mettre en pratique ce que nous avons appris dernièrement avec Iban nous fait nous lancer. Je commence à équiper pendant qu’Iban plante un spit. En tête de puits la corde frotte ! Premier mauvais point. Après quelques retouches, tout le monde descend le P25 de l’entrée pendant que j’équipe la suite sous la surveillance de Philippe. L’équipement n’est pas évident, les spits manquent et les seuls que j’arrive à trouver datent de Mathusalem. C’est donc un bon exercice pour mettre en pratique ce nous avons appris en stage. Les puits s’enchainent et se ressemblent dans une cavité que je trouve personnellement un poil monotone. Je vide mon kit et Iban prend la relève. Seul problème c’est que nous n’avons appris que le chaise double et Iban se retrouve vite embêté quand on lui demande de faire soit du fusion soit du mickey. Ce sera donc du huit partout (au plus grand plaisir de celui qui défera les nœuds). Pendant notre progression, Philippe montre à Arturo dans un élan de gentillesse et en toute innocence un P35 qui donnerait sur une suite. Je reste bleuffé à écouter Philippe parler espagnol avec tant d’aisance.
Nous arrivons en bas du puits du bouc vers 15h30 et les estomacs crient famine. Après un repas digne d’un grand festin pour certains (Luc semblerait avoir vidé son frigo pour la sortie), je m’échappe assez vite pour entamer la montée. Luc et Iban passent en derniers pour déséquiper. Léger comme une plume car n’ayant pas pris de kit, je remonte vite fait bien fait puis j’attends, j’attends et j’attends encore. Je fais une petite sieste, je me balade et enfin j’entends Fred qui remonte. Philippe suit en sueur puis, chacun son tour, nos trois amis espagnols sortent. Serge sort à son tour et nous offre notre petite récompense de la journée : quelques bières bien fraiches franchement méritées. Il ne manque plus qu’Iban et Luc qui certes déséquipent mais sont franchement longs. Au bout de 2h et demi, on commence à s’inquiéter et quand Serge commence à s’équiper pour descendre on les entend enfin en bas du puits d’entrée papoter comme des fillettes. Finalement tous dehors nous redescendons aux véhicules puis nous quittons après une bonne petite journée.
Ferd, Iban, Serge, Philippe, Philippe (bis), Luc, nos amis espagnols.
Nico