Olhadubi, les joies du canyon et du patinage artistique
Canyon d’Olhadubi, le 24 août 2013.
Participants : Jean Marie, Jean Philippe, Alexis
Nous sommes une petite équipe ce samedi pour aller parcourir « the grand canyon of pays Basque : Olhadubi ». C’est pas plus mal cependant car la météo annoncée n’est pas digne de certaines journées du mois de juillet. Une grosse équipe aurait été synonyme de grosse caillante …
Après un passage au club vers 7h, nous récupérons Jean Philippe à Tardets vers 8h. Il n’est même pas agacé par notre retard mais plutôt contrarié car pas moyen de boire un café ce samedi matin à Tardets.
A logibar, nous avons l’occase de calmer cette contrariété puis nous attaquons la marche d’approche vers 9h15. Peu après la passerelle, un joli cèpe me fait de l’œil en bordure de chemin mais l’idée de le promener dans mon bidon étanche pendant plusieurs heures s’éloigne rapidement.
Nous commençons la descente vers 11h bien tassé après avoir mis un randonneur, perplexe avec sa carte, dans la bonne direction.
La première grosse cascade comporte une nouveauté par rapport à notre dernière sortie club d’il y a 2 ans. 2 broches en départ de MC et un relais bien placé facilitent la descente.
C’est Jean Marie qui pose la corde (faut dire qu’il est bien affuté, il s’est cogné 2 stages canyon ces 3 derniers mois et a passé une bonne partie de son été dans les canyons) et on en profite pour discuter de bricoles techniques. Mais bon, ça c’est bien gentil au début mais dans un canyon comme Olhadubi, nous sommes bien conscients que ce n’est pas le meilleur endroit pour débattre de tout ça. Du coup, chacun embraye avec sa corde et on enquille les rappels.
On passe forcément un peu plus de temps sur l’enchainement C5 – C40 et nous cherchons désespérément un coin au soleil pour le déjeuner (chose quasi introuvable dans Olhadubi …).
C’est finalement après avoir rencontré un marcassin gisant dans le lit du ruisseau, que l’appétit s’ouvre franchement. Nous nous arrêtons pour une grande pause de 12 minutes pour se restaurer.
Les machines se remettent en route, nous passons l’arrivée du Saratzé et devant nous, une C15 se présente. La dernière fois, nous n’avions pas compris l’emplacement du relais qui nous obligeait à passer sous la gerbe d’eau. Cette fois-ci, pas une goutte d’eau !! Comme quoi, dans un canyon, les choses évoluent …
Peu après, nous mettons nos frontale sur les casques afin de traverser la « presque grotte » puis c’est le grand défilé qualifié d’interminable par certains.
C’est à ce moment précis que les camyoneurs se scindent en 2 catégories : ceux qui ont des five-tons et ceux qui n’ont des pas des five-tons.
Jean Philippe, qui fait partie de la 2ème catégorie, commence à pester et à insulter ces foutus blocs relativement glissants.
On arrive à la C8 qui fait la jonction avec Holzarte. Jean Marie équipe en rive droite, Jean Philippe se pointe en rive gauche mais rejoint finalement Jean Marie, j’essaye de rejoindre Jean Philippe en rive gauche en passant sur un bloc glissant (c’est original ça !!) et trouve une désescalade étonnement pas trop glissante qui évite complètement le rappel.
Arrivés dans Holzarte, nous retrouvons les haltères oubliées par Fred H. la dernière fois que les membres du Leize Mendi sont passés dans les coins.
Nous rejoignons le parking vers 18h15 et nous terminons la journée à Logibar autour d’une bière et d’une assiette de charcutailles carrément bienvenue.
Alexis