C'est parti pour ma première sortie en tant qu'initiateur et ça se fait à la mouche petit trou sympathique du massif d'Urukulu. Le but de cette journée est de faire découvrir à Etienne (futur membre du club) cette superbe activité qui nous fait nous lever à 7h30 un dimanche matin pour aller se payer une caillante à 1200. Le rendez vous est donné à 9h à tout le monde au club mais en tant qu'organisateur consciencieux, j'arrive un petit quart d'heure avant histoire de préparer le matos. Cela s'avérera finalement être une bonne initiative puisque nous prenons la voiture à 9h30 pour monter.

     Arrivés au niveau du behia la neige fait son apparition. On se change aussi vite que possible car il ne fait vraiment pas chaud et on monte à l'entrée du trou. J'équipe l'entrée pendant que Gilen s'occupe de notre initié de la journée. Et oui tant qu'à avoir un autre initiateur sous la main autant en profiter ! Il fait bon dans le trou et j'en profite que tout le monde descende le puits d'entrée pour équiper la suite. C'est là que je commence à rager envers des spits rouillés à souhait dans lesquels il est quasi impossible de visser une plaquette. Première leçon de la journée : ''toujours penser à emporter un taraud''. La chatière suivie du P5 se passe sans souci même si à l’aplomb se ce dernier ça parpine pas mal.

     Pendant que tout le monde descend chacun son tour je commence à équiper le P12 qui suit depuis une petite lucarne pas franchement pratique. Gilen fouine un peu partout et fini par trouver un accès un peu plus facile pour approcher le puits. On décide finalement d'adopter la seconde option mais ce n'est visiblement pas ce qui correspond à la fiche d'équipement. Malgré pas mal de matos en plus je me retrouve donc à essayer d'économiser le plus possible ce qui prend du temps. Deuxième leçon de la journée : ''revoir cette foutue fiche d'équipement''. Tout le monde est là, à attendre, ça papote mais j'entends quand même les ventres gargouiller. On s’arrête donc à la base du P12 pour manger avant que Virginie et Iban ne nous quittent.

     Une fois restaurés, on poursuit notre balade dans un méandre où s’enchaînent des désescalades plus ou moins compliquées les unes que les autres mais tout le monde s'en sort bien. On arrive sur un petit puits de 5 m qu'on descend histoire de le descendre et il est temps de rebrousser chemin. La remontée se passe gentiment. Gilen vérifie que tout se passe bien pendant que je déséquipe.

     On ressort du trou vers 17h30 avec une magnifique vue sur une mer de nuage d'où émerge quelques sommets enneigés.

Avec Virgine, Sarah, Laetitia, Etienne, Iban, Philippe L, Luc, Gilen.

Nico