Canyon Errekaltia – dimanche 13 avril 2014
Laetitia A, Gilen, Iban, Luc, Philippe L. et Serge
On a dû mettre 4 h 30 je pense.
Un rendez-vous parfait, à la seconde près, au demi sucre près, sauf qu’au moment de partir, nous avons eu la surprise de voir Pascal et Olivier N. qui partaient pour le feu d’artifice du 14 avril dans la perte N30. Poignées de main, petit café et zou.
Gilen trépignait depuis au moins 2 minutes quand on est arrivé à Tardets.
Tardets, petit village de Haute Soule pour ceux qui ne connaissent pas et comme ni l’IGN, ni les GPS TomoTom ne le notent sur leur carte, je préfère le préciser. Désormais, vous savez.
En montant vers Sainte Engrâce, on longe l’Uhaitza qui envoie du gros. On commence à flipper. Aussi, par précaution, chacun s’enfile la combi dans la voiture.
Moi aussi, même si c’est pas fastoche fastoche en conduisant.
Parking des gorges, séance cul nu et exhibition en bord de route, puis on monte à 6 dans ma bagnole, Luc caché dans un kit Sherpa.
Je passe sur les erreurs de petites routes ici et là, depuis 20 ans que je parcours ces canyons, je me trompe facilement à chaque fois, mais dans la voiture, je constate que ça se trompe aussi pas mal, au moins autant que moi, même si ça fait croire que non, que c’était un détour juste pour vérifier un truc. C’est sla oui.
Je ne nommerai pas celui qui nous a trompé, c’est un ami du club, donc, motus.
On finit par se garer au bon endroit.
Départ du canyon qui finalement sera en eaux, mais très praticable et pas si froide.
Sur les 25 ou 26 rappels, nous nous sommes relayés, même si, pour ma part, je n’ai pris part qu’à une petite part.
Petite pause à la grotte, au départ de laquelle la corde en place prouve que le GSO œuvre dans le coin.
Les rappels les plus exposés sont gérés de main de futur initiateur par nos deux futurs initiateurs.
On a même eu la chance d’avoir un petit rayon de soleil sur le 30 mètres, histoire de nous réchauffer un peu de l’attente interminable en amont du fameux relais à 2 places.
Pour le dernier rappel C7, je soupçonne Iban d’avoir fait ça en l’honneur du plus vieux d’entre nous qui avait dû faire ce canyon dans les années 92 ou 93, il m’a posé un rappel en double, comme au bon vieux temps.
Au bilan, petite équipe rapide et joyeuse, c’est vrai que la petite touche féminine calme bien des ardeurs, chacun s’occupant à qui mieux mieux de Laetitia, pour vérifier qui son huit, qui sa longe, qui sa plaquette de chocolat.
Chocolat que l’on finit d’ailleurs par manger à Kakoueta, sur un rocher ensoleillé, vers 15 heures, heureusement que Fred H. n’était pas là !
Petite mousse au Calamity comme d’hab.
Serge