URZILOA & Cueva de ARIVE
Mardi 4 novembre 2014
Alexis, Olivier N. et Serge
Petit matin frisquet en ce 4 novembre, tout pour nous punir de ne pas travailler comme les autres. Fred est venu boire un café avec nous entre deux câbles RJ à sertir, on sentait bien qu’il nous enviait.
On est monté sur Minazaro dans la fraîcheur, mais pas trop de pluie.
On se gare à Orbaiceta, magnifique village aux rues labyrinthiques et aux chiens de gardes aboyeurs.
Montée en néoprène vers le porche, on cherche un peu et Alexis trouve finalement l’entrée, assez contorsionnante si vous voyez ce que je veux dire.
Là, dans le vif du sujet, c'est-à-dire de l’eau jusqu’aux cuisses pour les uns, jusqu’au cou pour les plus petits, on chemine dans de belles galeries aquatiques et fortement concrétionnées, à en faire oublier les lames de calcaire dites « brise ménisque » qui nous guettent sous l’eau alors qu’on baisse la tête pour passer.
On tourne, on vire, on trouve les passages mouillants et rampants, on arrive à la base du puits « Bouglionne », sans bloqueurs, point final de ce secteur.
Demi tour, on tourne, on vire, on trouve le passage pour la suite, de l’eau jusqu’au menton, on atteint la voûte basse dite du sinistre clapot. Mais là, plus sinistre, tu meurs…. noyé.
En effet, ça passe pas, alors qu’on est sûr et certain que c’est là, y a encore les points topo de l’ami Gilles.
Après 2 heures à barboter, on décide de tenter la cueva de Arive, un café et quelques kilomètres plus loin.
Il pleut, une corde pend de la falaise au bord de la route, on y va.
Belle cavité, très concrétionnée elle aussi, digne d’une grotte d’initiation.
Quelques méandres, quelques étroitures, quelques ressauts casse-gueule, tout y est pour une heure de bonheur.
Y a juste les milliers de chauves souris qui nous perturbent à l’entrée (et à la sortie) avec leur couinement strident et leur battement d’ailes à la Batman.
Heureusement, y avait quelques pierres au sol et elles dormaient en grappes bien compactes*
*Pour les âmes sensibles : je rigole, je ferais pas de mal à une mouche.
Retour au local trempés comme des soupes, non sans avoir essuyé les premières gouttes de neige au col d’Iropile, Urkulu étant saupoudré de blanc.
Beau duo de sorties classiques, à classer dans les cavités majeures du coin.
Vous me croyez pas?
Voir la vidéo d'Olivier :
Urziloa 2014
Serge