Grotte de la Sequette (trou du renard) - Lees - Athas
Après moult rebondissements, nous ne sommes plus que 2 ce dimanche matin pour la spéléo : Serge et moi. Nous partons donc dans le Béarn pour 1h20 de route annoncé afin de rejoindre la grotte de la Séquette. Après 1h45 de voiture (il faudrait vraiment que l'on étudie les itinéraires plus en profondeur) nous arrivons au départ de la marche d'approche qui doit durer 5min. En effet, Serge est venu il y a à peine 20 ans, cela n'a pas du changer tant que cela depuis. Après 30 min de glissade dans la neige et la boue sur une pente abrupte, nous convenons qu'il serait utile de retourner à la voiture pour prendre la carte afin d’arrêter de galérer à chercher l'entrée. Nous trouvons enfin l'entrée.
Et là, nous comprenons pourquoi la cavité est surnommée "le trou du renard". Il faut faire à peine 10 m pour tomber sur les premières concrétions, toute la grotte en est tapissée, avec notamment de belles draperies.
Nous profitons de la beauté du lieu et du temps dont nous disposons pour nous laisser aller à une séance photos dans cet endroit magnifique.
Après avoir suivi le cours d'eau de la cascade jusqu'au siphon, nous prenons une collation avant d'aller attaquer le 2ème trou de la journée, quitte à faire de la route, autant profiter de la région. Après avoir cherché sans succès un café ouvert pour nous réchauffer, nous nous rendons vers le trou du bois de Bénébitz, grotte de St Pé ou Las Escuras N° 3.
C'est toujours du bonheur de remettre des fringues mouillées pour une 2ème sortie en hiver. Nous descendons l'actif sur quelques mètres avant de bifurquer sur le réseau fossile, qui doit nous emmener vers la salle concrétionnée. Le spectacle est alors splendide à nouveau. Sauf que c'est une photo prise sur le panneau d'affichage à l'entrée. En effet, malgré la topo dans la main et une heure de recherche à 2, impossible de trouver le passage qui doit nous y emmener... Il faut dire que la galerie est super paumatoire, avec des départs dans tous les sens, et Serge prétend que cela a changé depuis la dernière fois (à l'automne 2014). Peut être le niveau d'eau assez important nous empêche d'y accéder ?
Les traces de crues au plafond nous incitent à la prudence, c'est pourquoi nous décidons de ressortir.
Il demeure que, malgré les petits aléas courants sur ce type de sortie, nous avons profité d'une sortie modérément engageante physiquement mais dans de très belles cavités. Nous nous promettons d'y retourner par temps sec.
David