Laetitia, Alexis, Gilen, Philippe P, Nicolas, Serge

Tout à commencé par un appel désespéré sur la liste mail pour tenter de compléter le casting de cette nuit sous terre. Seuls 5 valeureux ont accepté de supporter la triste et insupportable Laetitia. G. Oui, le nom est masqué par discrétion.

Bon, c'est dommage, car finalement peu de participants à cette soirée qui fut pourtant riche en échanges de points de vue sur ce monde où tout fout le camp, partages en préparations culinaires, en techniques de cuisson, et également en dégustations de boissons aussi diverses que variées.

Bien sûr, avec 30 à 45 minutes de retard, on monte vers un Urkulu qui nous accueille paré de ses apparats les plus printaniers, c'est-à-dire crachin, bruine, brouillard, froid mais beau. Jusque là, rien d’anormal me direz-vous.

On rentre dans la cavité vers 20 h 00 après avoir attendu le temps d’une solide vidange par les voies naturelles de l’un d’entre nous.

Chargés comme des mulets (vous comprendrez pourquoi tant de poids pour un si proche bivouac) on s’enquille jusqu’au plus profond d’Oyanbeltxa facile, le bivouac se fera au fond du haut fond !

Chacun sort son auberge espagnole, sauf Gilen qui nous sort sa quiche maison. Un monument de bouillie flasque et informe que l’on s’attend à trouver insipide, mais non, finalement, c’est pas mauvais. Merci Gilen.

Parmi les exploits du jour, on peut citer :

- aucune bouteille n’a été cassée, aucun contenu n’a été vidé dans les sacs (si, si, je vous jure !)

- 3 saucisses ont été grillées sous terre au barbecue (si, si, je vous jure !)

- on a mangé une raclette avec un appareil à raclette (si, si, je vous jure !)

- on n’a pas bu tout l’alcool apporté (si, si, je vous jure !)

- aucune blague en dessous de la ceinture (si, si, je vous jure !)

- on a quasiment tout mangé (si, si, je vous jure !)

- Laetitia nous annoncé une grande nouvelle (si, si, je vous jure !)

Finalement, quasi à la minuit, on se couche chacun dans sa bauge perso. Seuls quelques ronflements scandent cette courte nuit à intervalles réguliers, entrecoupée de va et vient pour aller faire pipi.

Comme convenu, lors d'un grand moment de partage de points de vue la veille au soir, le réveil sonne à 7 h 47 pétantes (si, si, je vous jure !)

Dès le lever des corps, c’est reparti pour du grandiose, café, thé, lait, cake, pâté, olives et cacahuètes, et (si, si, je vous jure !) l’ami Philippe nous amène ses 3 dernières saucisses qui ont fini de ne pas cuire toute la nuit. On s’arrange pour les lui faire avaler toutes crues en entier.

Bon, contrairement à notre décision de la veille, on décide de laisser des choses au bivouac pour les explos futures au fond du haut fond.

Liste de ce qui reste au bivouac :

- un sachet de cacahuètes entamé

- un rouleau de PQ entamé

- un cake entamé

- une bouteille de patxarran vide

- 6 bouteilles de bière vides

- 1 jerrican de 20 litres d’eau plein (on n’y a pas touché)

- 383 gr de charbon de bois réduits en poudre

Ah, oui, juste un détail, ne creusez pas à 3 mètres du fond (azimut 355°) on y a laissé des vestiges pour les archéologues des années 2500, et puis, ça pue aussi un peu.

En tout cas, on a bien rigolé…

Serge