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Voyageurs des strates
15 août 2015

Trou du canasson - Aincille - jeudi 13 août 2015

Sortie impromptue avec Laurent pour aller voir un trou où personne ne voulait descendre.

Retour sur l’histoire.

Déjà en 2014, Claude et Kattin nous avaient informé de la disparition d’un de leurs chevaux dans un trou qui s’était ouvert dans la prairie au dessus de leur maison et bergerie.

On y était allé voir avec Alexis et Iban, je crois, mais ça ressemblait davantage à un trou de renard. Alexis était descendu 5 ou 6 mètres, mais sans grand espoir de suite vu l’étroitesse du trou, on doutait même de la perte possible du cheval dans ce petit trou.

L’autre jour (mars ou avril 2015) kattin m’annonce que le trou s’est agrandi et que oui, bien sûr que le cheval était tombé là, elle est sûre. Mais bien sûr !

Par politesse, je lui ai dit que je reviendrai voir un jour….

Ce jour, c’était jeudi.

Nous voilà donc, Laurent et moi, à la recherche du trou.

Je passe sur l’épisode où j’ai loupé le trou de 50 mètres, mais bon, ça c’est normal.

Le trou dans sa situation géographique. On note les fougères partout. Le trou dans sa configuration. On note la dimension du passage !

Laurent place la corde autour d’un arbre 20 mètres plus haut, et moi, je pose une déviation à me faire radier de la FFS. Je pose ensuite un spit dans du calcaire franc et m’enfonce dans le boyau mi-boue, mi-argile grasse.

Comme ça frotte un peu contre un affleurement de boue, je pose un deuxième spit 5 mètres plus bas, dans un calcaire plus sableux.

Petite difficulté de planter 2 spits avec cône à expansion intégré avec un tamponnoir avec le même spit « normal ». Mais bon, ça passe.

J’arrive au bas de la coulée de terre (disons 8/10 mètres) avec effectivement des ossements d’un bestiau que je qualifierai de gros bestiau, sans toutefois certifier le genre équin. Je ne suis pas vétérinaire légiste.

Pendant que Laurent me rejoint, je farfouille à gauche et à droite. Ça queutte à droite, ça devient gras à gauche, j’hésite…

Laurent, largement plus fou que moi, s’enquille dans la glaise et se déguise en suppositoire pour passer. Le bougre, il dégage un peu le caca et il passe.

Je le suis.

On tombe dans un petit méandre où on se tient largement debout, 4 à 5 mètres de plafond, qui file sur 8 à 10 mètres.

Très vite, ça queutte, mais on a eu notre petite érection de première. Visiblement, aucun courant d’air, mais ça remonte en plafond. M’étonnerait pas que le reste du champ s’écroule un peu plus à la prochaine pluie.

On trouve néanmoins le bouchon d’argile par où doit filer la flotte lors de grandes eaux. Ça sent quand même le trou à rats…

Le retour est très rigolo. Un tas de boue à chaque instrument, des bloqueurs qui ne bloquent pas, des longes introuvables sur notre torse terreux, l’argile qui ressort par l’intérieur du casque (elle était entrée par les évents), 2 kilos de boue sous chaque pied et autant sur chaque gant… ça me fait penser au trou de l'Arradoy pour ceux qui connaissent.

On recherche des partenaires pour faire la topo.
Mais des ennemis de préférence....

Serge

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