Explo Sources de la Nive - mercredi 26 avril
Joël, Stéphane, Serge + un inconnu qui passait par là par hasard...
Nous sommes donc trois au départ de Garazi ce matin. On se prépare en buvant un café et direction Béhérobie. On s’équipe dans la fraîcheur du matin et c’est parti !
Bon, l’eau est toujours aussi claire, mais aussi, il faut bien le reconnaître, un peu beaucoup bien fraîche. On monte directement vers le méandre découvert la dernière fois. Serge et l'inconnu commencent à attaquer le caillou au pied de biche pour élargir le passage et on s’engage donc dans la galerie Agnès. C’est un peu étroit par endroit mais très joli tout le long.
On ne va pas bien loin au final (une cinquantaine de mètres tout au plus, et encore ; direction est – nord-est) ; la salle du fond est vraiment très belle. Tout au fond du fond c’est bouché par du sédiment… Et quoi après : point d’interrogation ! Une sortie supérieure : point d’interrogation. Par contre, pour ce qui est de rejoindre le Behia, vous pouvez passer vot’ ch’min m’sieurs-dames : sûr, c’est pas par là !
Pour le retour, Serge part devant et commence à poser deux goujons pour pouvoir descendre au niveau du deuxième siphon. L’inconnu et moi le rejoignons et puis nous retrouvons Stéphane venu à notre rencontre.
Direction la sortie, nettoyage de matériel et pique-nique au bord du ruisseau. Tant qu’à faire dans les banalités, j’affirme haut et fort : il fait frais quand qu’on est tout mouillé quand même !
Question topographie, vous l’aurez sans doute remarqué, tout ça est très approximatif, c’est vrai… Il faut dire que le matériel de topo est resté bien sagement au local pendant tout ce temps : bref s’il est sale, endommagé ou s’il dégage une mauvaise odeur, ce n’est pas notre faute… Et il faut donc chercher un responsable ailleurs que chez les quatre participants à cette inénarrable exploration.
Ceci pour dire qu’une prochaine sortie sera donc nécessaire pour lever les susdites approximations topographiques. Mais il faudra alors, après l’avoir, au besoin, soigneusement nettoyé, réparé et désodorisé (1), ne pas oublier cette fois le matériel de relevé.
Joël
(1) encore que le potentiel infâme sagouin responsable de cet hypothétique désastre devrait bien s’en charger lui-même s’il ne veut pas que le déshonneur, le remord et la honte le poursuivent, lui (ou elle) et sa descendance, jusqu’à la nuit des temps et bien au-delà encore.