Soussoueou / Valentin inférieur 30/09/2018
Ce dernier jour de septembre, 7 intrépides se sont retrouvés pour descendre, la dernière fois de l’année, le canyon du Soussouéou. Soumis à une réglementation, il n’est praticable que 3 mois car des lâchers d’eau automatiques peuvent se déclencher le reste du temps.
Il faisait bien frisquet ce matin-là, on grelotait sur le parking lors du déshabillage et dans la montée vers le départ en maillot de bain on se demandait tous si cette sortie canyon était judicieuse. Bref, nous voici fin prêts et motivés pour attaquer les eaux glaciales du ruisseau, sauf que …. Un boulet avait oublié son casque dans la voiture ! Et là Marc, notre sauveur, s’est proposé de redescendre le chercher : personne ne s’y est opposé, on se demande si son frère ne l’avait pas invité pour cela….
Après une courte attente, car il galope le tennisman, nous voilà entrés dans le ruisseau par un toboggan plus que frisquet. Ensuite, on enchaine les sauts simples et des fois bizarres, d’autres toboggans et des rappels, tous installés par les boulets et les boulettes. En fait, bien coachés par Fred, ils commencent à être au point, il y a de futurs initiateurs en vue pour Leize Mendi.
La descente a été faite en 2 heures, pour un groupe de 7 (boulets et boulettes compris) le bilan est très honorable. Tout le monde a apprécié les jeux d’eau et la beauté du paysage dans cet univers de granit blanc : Marc en a profité pour ramener quelques exemplaires de pierres, heureusement que son sac était petit, sinon il nous aurait dévalisé la montagne.
Enfin au parking au soleil pour déjeuner et se déshabiller !…… sauf que ces petits jeunes n’en avaient pas assez, ils en voulaient un autre, beste bat , beste bat ! Eh bien on en a fait un autre, nous voilà repartis vers Laruns pour attaquer le Valentin inférieur.
La nouvelle marche d’approche fut moins violente car le soleil nous réchauffait mais de remettre sa combinaison mouillée fut une nouvelle épreuve. Cette nouvelle descente très végétale au début et dans une eau plus douce fut très agréable, la dernière partie plus encaissée et plus délicate à équiper (merci Fred) clôtura notre périple.
Marc le géologue de Roland Garros, Valérie qui a peur de l’eau et saute partout, Christophe le casque d’or, Philippe le frileux aux genoux d’argile, Adèle qui attire tous les 4x4 de Laruns, Gérard l’ancien et Fred le chef d’orchestre, composaient ce groupe d’un jour pas si boulet que cela en fait…. !
Gérard