Oladubi 28 juin 2019

Iban, Darioush et Xipo

Notre cher Iban a besoin de se remémorer le canyon d’Oladubi car il devra faire cette course avec des clients durant l’été. Dans son mail, il est écrit que c’est LE canyon du Pays Basque et qu’il faut une bonne condition physique. Ca fait réfléchir……

Nous serons 2 à répondre à son appel. Pour ma part, RV à Lacarre avec Iban et nous prendrons Darioush à Larceveau.

Nous nous garons au Parking près de Logibar. Le temps est top. Iban nous explique que c’est un canyon engagé  et qu’il ne faut pas s’y aventurer si le débit est trop important. Mais ça, nous ne pourrons le savoir qu’arrivés au point de départ c'est-à-dire au pont d’Oladubi.

Nous préparons les kits et nous démarrons vers la passerelle d’Holtzarte. Comme vous le savez, le début est « assez » plat. Iban est en tête avec un bon rythme. On discute mais la pente s’accentue et c’est de plus en plus difficile de palabrer……Ce n’était pas la meilleure idée que de le laisser devant.

J’arrête de parler et j’ai des pensées du type : « il verra quand il aura mon âge ! Il veut nous tuer ou quoi ? etc… »

Tout ça pour dire que nous étions à la passerelle en 25 minutes et au pont d’Oladubi en 1h. Et là, Iban nous annonce que ce n’est peut être pas sûr qu’on descende. Il faut auparavant qu’il jette un œil au niveau de la cascade de 25m. On le regarde descendre dans le bois. Je suis un peu stressé  en attendant le verdict. On le voit revenir :  « c’est bon ! Débit idéal ! » OUF !!!!! On en a pas ch…..é pour rien.

Nous nous habillons rapidement à cause de nos chers amis les taons. Je peux vous dire que nous n’avons pas traîné !!!

La première partie est peu encaissée même s’il y a la cascade de 25m. Quelques toboggans, quelques sauts dans de belles vasques puis les barres rocheuses deviennent de plus en plus hautes. A partir de la C35, on est vraiment dans une ambiance d’un canyon avec des parois  de plus de 100m de hauteur.  Au bout de  3h ou 4h (je ne me rappelle plus, cela m’apprendra à rédiger un CR plusieurs mois après…), nous rejoignons l’arrivée de Saratze qui présente une belle verticale à descendre. Nous en profitons pour casser la croûte.

Puis nous arrivons au niveau de la grotte. Il n’y a maintenant quasiment plus de rappel. Mais il faut marcher sur du caillou très glissant. De plus Iban est toujours devant pour maintenir un bon rythme. Mon corps est en surchauffe et il faut que je me rafraichisse régulièrement ! Il doit y avoir un bon kilomètre et demi de marche avec un rappel de 2m et un dernier de 8m juste avant de  rejoindre les gorges d’Holtzarte. Cette longue marche interminable est la partie la plus pénible de la course.

Avant le C8, nous passons sous la passerelle qui doit être à plus de 150m au dessus de nous.  Nous passons aussi sur des embâcles qui nous rappellent qu’il ne vaut mieux ne pas se trouver au fond lors d’un orage.

Nous rejoignons enfin le sentier pour rejoindre le parking quelques minutes après.

Nous nous changeons et nous passons quelques minutes à chercher un chausson néoprène que Darioush semble avoir égaré. Sans succès.

Au retour nous nous arrêterons à Tardets pour boire un verre et débriefer cette belle et longue sortie (7h environ).

Xipo