Pikasarri, une mine du Larla
Sortie du 2 février 2021
Participants: Eric, Brice, Alexis
Petit comité (enfin la moitié du quota maxi de la belle période que nous vivons !) aujourd'hui pour équiper cette traversée. Des broches sont aussi à poser sur la fin du parcours. Et oui des broches, c'est le seul ancrage qui apporte d'avantage de sérénité dans le secteur.
On se retrouve à 9h30 au niveau du fronton d'Arrossa, puis on file à l'entrée basse où l'eau s'écoule franchement bien. Difficile de résister à la tentation de regarder ce que ça donne de l'autre côté du barrage. Et gros courant d'air ... déjà positif, ça ne siphonne pas. Mais le niveau d'eau observé laisse présager une bonne baignade sur la fin du parcours. Mais bon, on se dit qu'avec la météo exceptionnelle du jour (il ne pleut pas, la douceur est au rendez vous, et il y a même une sorte de disque jaune qui apparait dans le ciel), c'est envisageable de se mouiller un peu.
Progression tranquille vers l'entrée haute en papotant. La belle fissure apparait à nos pieds, il ne reste plus qu'à descendre un peu pour rejoindre l'entrée de la mine antique. Je commence à poser des cordes et on jongle un peu avec les différentes longueurs qu'on a sous la main. Il est probale qu'il manque une corde pour finir la traversée ... Brice commence à prendre des photos, Eric se transforme en modèle pour l'occasion.
Avant de finir d'équiper, Eric nous propose de faire de la première au niveau d'une main courante (enfin une seconde, les mineurs sont passés par là ...). Je descend un petit puits bien arrosé au début et Eric me rejoint pour prendre le relai. On débute alors un sympathique atelier qui consiste à trouver un endroit acceptable pour poser un goujon. A ce jeu, Eric, plutôt bien expérimenté, s'en sort admirablement. Quelques goujons plus bas, il prend pied dans la galerie qu'il souhaitait explorer. Nous le rejoignons puis nous progressons jusqu'à un nouveau puits bien actif. En installant une main courante, on arrive à l'enjamber mais la galerie s'arrête rapidement.
Sur le retour, juste après une séance photo, un petit morceau de la paroi décide, sans prévenir, de se détacher sous le pied d'Eric. Il ne glisse pas bien bas, j'ai le temps de me mettre sur le côté. Arrivé en haut, Brice trouve que ma combi n'est pas assez propre, il me demande de poser, le pied sur une échelle ancestrale, dans une zone copieusement arrosée. Bien sûr, j'exécute, impossible pour moi de contrer une démarche artistique !
L'avant dernier puits avant la galerie basse est franchi peu après. On sort le perfo pour poser 3 broches dans la dernière verticale. La lumière du jour annonce la baignade imminente. On s'y jette avec plaisir, ça dépasse à peine la taille.
A la sortie, c'est pratique pour nettoyer le matos, faut bien qu'il y ait un avantage avec cette eau qui coule de partout.
Une bière et des cahuètes (nutriscore W) au soleil pour clôturer la journée de la plus belle des manières !
Alexis