Etchar, un vendredi

10 février 2022

Sortie au gouffre Etchar du 28 janvier 2022

Participants sous terre : Laurent, Sébastien, Alexis

Participants sur terre (logistique surface) : Brice, Jean Louis

C’est Sébastien, de passage au pays Basque, qui lance un appel sur la liste mail du club. Lui seul connaît la cavité. Par téléphone, Darioush nous donne des infos quant au déroulement des explos du WE précédent.

Du coup , on se donne pour objectifs de continuer à modifier l’équipement (remplacer les cordes de David par celles du LM), de faire quelques photos, et de jeter un œil sur les prolongements éventuels de la grande salle (je ne sais pas si elle a un nom, il serait bien que les découvreurs la baptisent!)

Le RDV est donné au col 996, un peu avant le cayolar de Lukugnebeheti. Brice et Seb nous attendent au soleil. Café offert par Brice qui se contentera de rester en surface pour faire des images, et double dose de viennoiseries (absolument nécessaire!)

Pour diminuer la marche d’approche, on bouge les bagnoles au cayolar Olhatzezarre. De là, il faut quand même cinq bonnes minutes pour atteindre l’entrée.

On attaque la descente, le P50 a de la gueule, on fera des photos au retour. La suite est très sympa aussi. Un petit ressaut fait l’objet d’un rééquipement. Derrière, des cordes sont à remplacer. Après un beau puits photogénique, le mondmilch s’invite à la fête, c’était trop beau …

Juste avant la grande salle, le ressaut, magnifiquement tapissé de fromage blanc, est un vrai régal. Mais bon, faut pas être mauvaise langue, ce n’est qu’une toute petite partie de de la cavité (et y’a bien pire sur les Arbailles!)

Seb nous confirme que l’étroiture d’accès à la grande salle n’en est plus vraiment une …

Le volume est impressionnant, on imagine que les découvreurs se sont régalés lorsqu’ils y ont mis les pieds. Nous rejoignons la partie sommitale pour la pause repas, et tenter de faire des photos représentatives du lieu.

A partir de là, je vais essayer de faire référence du mieux que possible au CR de Darioush du WE du 22-23.

On met de côté le passage à l’entrée de la salle (le trou sous la coulée). On suit les cairns pour s’insinuer dans l’éboulis au pied de la paroi de droite. Après ce sympathique passage dans les blocs enchevêtrés, on atteint le P20 et sa salle surprenante, plutôt inattendue au regard de ce qu’on vient de franchir. Comme nos prédécesseurs, nous ne trouvons pas de suite, et le puits parallèle semble inaccessible (peut-être en tentant une escalade depuis le bas de la salle …).

Après être sortis de l’éboulis, on aperçoit, quelques mètres plus loin, un câble électrique normé d’une belle section. On se demande s’il sort d’une boite de dérivation ou tout simplement d’un tableau électrique … ça doit être les nouvelles techniques « light » de la désob, faudra que je fasse un stage pour me mettre au jus ! Toujours est-il que ce fil d’ariane nous amène à une corde couleur boue, laquelle se dirige (en parallèle de l’alimentation électrique) vers l’amont d’un méandre. Un peu plus haut, je découvre les éclats de roche résultants du dernier assaut. Mes collègues restent en retrait (le coin n’est pas hyper spacieux). Je franchis le passage recalibré, continue à grimper quelques mètres au dessus. Je m’arrête peu après, à un endroit où il serait plus raisonnable de poser une corde. Je vois une lucarne (à recalibrer), 5 à 6m au dessus, qui donne sur un puits parallèle légèrement arrosé (la résonance est assez marquée). Cependant, j’ai l’impression que ce prolongement n’en est pas vraiment un, je me demande si ça ne donne pas sur le dernier puits de la descente du gouffre, précédent les deux derniers ressauts donnant sur la grande salle (vous me suivez …)

On remonte tranquillement, en décidant de laisser les cordes en rab sur place, ne connaissant pas précisément les autres perspectives d’exploration. Seb et Laurent se répartissent dans le P50 afin de tenter un ou deux clichés (en réalité bien plus, un peu trop d’essais selon les porteurs de flash).