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Voyageurs des strates
27 mai 2022

Trou de l'arbre - Elzare - vendredi 27 mai 2022

Jean Louis, Laurent, Serge

T. P. S. T. : 5 trous, 2 heures

Rendez-vous très matinal pour nos 3 séniors dont la moyenne d'âge se rapproche dangereusement de la cote d'alerte couleur carte vermeil.

Bref, une fois le café bu, il est 10 h 15.

Jean Louis nous attend au point de rendez-vous. Descente vers le poljé d'Elzare.

- trou de l'arbre : Hum, en effet, la marche d'approche n'est pas des plus haletantes.
En se garant près du trou, avec un peu de finesse et d'adresse, on pourrait mettre le premier fractio plein-vide depuis la barre de toit de la galerie et la main courante pourrait partir du volant, avec son deuxième point sur la poignée de porte.

On admire, en sifflant, le pouce en l'air (un peu comme sur Facebook) le travail de forçat de Julien qui a bûcheronné sa race pour extraire de l'entrée 2 tonnes de caillasses. Avec ce travail titanesque, l'entrée devient possible, Laurent et moi descendons, Jean Louis suit avec les kits de matériel.

Bon, d'emblée, ça racle un peu sur les bords : la tête, les coudes, les genoux, les joujoux et les bijoux. P4. On pose une corde, sur mono spit en MC et suit un AN + dyneema, plein-vide pour descendre ce P4 étroit.

Comme l'un de nous fait les gros yeux, on pose un goujon pour doubler la tête de puits, manière d'être un peu plus fédéral.

Pour descendre, on a frotté encore un peu plus. D’une analyse visuelle experte, nous avons jaugé l’étroiture et, sur notre mètre étalon qu'est le ventre de Jean Louis, verdict,  nous avons évalué cette étroiture verticale à une largeur de 0,63 VJL*

*ventre de Jean Louis

Du coup, on ne s’est retrouvé qu’à deux dans la suite. Une suite qui a pourtant été pénétrée puisqu’explorée et topographie voici près de 40 ans. Nous, on n’est pas passé. Largeur 0,34 VJL - là, ça passe plus pour nous.

On n’a même pas atteint le P10 suivant, ni en marche avant, ni en marche arrière, ni sur le ventre, ni sur le dos. Du coup, nous émettons l’hypothèse géo-karstologique que, depuis 40 ans, le plafond s’est subrepticement rapproché du plancher. À moins que ce ne soit l’inverse.

Loin de nous l’hypothèse que nos prédécesseurs étaient plus jeunes, plus fins ou plus forts que nous.

Bref, des tirs de confort sont à prévoir. On remonte en prétextant qu’il était l’heure du déjeuner. Casse-dalle + 3 bières.

- trou à Jean Louis n° 2 : Circulez, y a rien à voir. Une misérable ouverture protégée pour les brebis, où même un agneau ne passerait pas.

- trou d’Elzare. Jean Louis, le héros du jour, nous amène jusqu’à la perte Elzare, perte principale de la Bidouze. Bel accès en sous-bois, belle entrée très appétissante… Une autre fois.

DSCF3683 DSCF3684

DSCF3682

- trou de Zarobe. Pour sa culture et parce que c’est le chef, nous montrons à Laurent où se trouve l’entrée de Zarobe, l’amont de la petite Bidouze. Nous lui expliquons les tenants et les aboutissants de cette belle cavité avec 2 entrées, un aval qui est en amont d'une perte, une sortie intermédiaire où une corde se trouve un coup à droite, un coup à gauche, selon que l'on monte par la descente ou que l'on descende par la montée. On voit bien dans ses yeux  interrogateurs que nos explications ne brillent pas par leur limpidité.

- Comme il nous informe qu’il ne connait pas la « petite Bidouze » nous décidons de la lui faire découvrir. Sans combi ni baudrier, on remonte le petit actif qui pisse vite après l’entrée, non sans se mouiller jusqu’aux bijoux, bijoux par ailleurs déjà bien raclés 4 grottes plus avant.

Ensuite, on avance jusqu’à la cascade de 18 mètres pour terminer de se tremper copieusement.

On sort, une dernière bière, pour la route, il est 16 heures.

Serge

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