15 août 2022
SUITE CAMP ARBAILLES - RE-EXPLORATION AU TROU DU BIDON - 15 AOÛT 2022
2 sorties réalisées au Bidon :
SPÉLÉO : Thomas F, David et Sébastien et Thibault du SCSH.
Quelques jours avant : Thomas, Darioush, Éloïse ( Périgueux), Thibault ( St Herblain).
TPST : 13 h
Marche d'approche : 2 x 45mn
Cela fait une semaine que des spéléo de différents clubs s'amusent dans les cavités des Arbailles.
Ça ne change pas, lorsque les Nantais sont là le trou du Bidon est à l'honneur.
Quelques rares volontaires continuent d'explorer cette récente cavité qui mène aujourd'hui à quasiment - 400 m. A chaque visite sa surprise et plus ça descend et plus c'est sympa. En même temps c'est pas difficile vu que les premières parties sont exigeantes, avec des passages étroits en opposition dans des méandres sans fin, du mondmilch collant et humide à ne plus sans défaire, ça glisse, ça colle, fait froid, c'est chiant !
BREF c'est pas simple mais ça passe.
Sans kit c'est presque une balade alors si un jour vous décidez d'y allez délester vous ou mieux, filer votre matos au nouveau venu. Faut mériter son Bidon non mais !
Dans le courant de la semaine Thomas, Darioush, Éloïse et Thibault ont fait un peu de première, qui à permis de shunter le siphon du fond par une escalade verticale ( aujourd'hui équipée).
Nous avons donc repris leur itinéraire, topographié tout ça et fouillé un peu plus encore.
Rappelez vous la dernière explo remonte à quelques mois, une grande salle , siphons et amonts sont découverts, mais un arrêt sur siphon c'est pas top !
Thomas persuadé d'un passage par le haut et suite à une escalade de quelques mètres, découvre avec Éloïse un énorme tunnel de forme angulaire, qu'on pourrait croire tailler par l'homme. Autrefois rempli d'eau ,les plafonds se sont effondrés et ont formé ce beau passage. Des concrétions de gypse tapissent sols et parois et Éloïse baptise ce boyau de "givré", faisant aussi référence au comportement du boss.
Une centaine de mètres plus loin le boyau se sépare à plusieurs reprises, tandis que Tom et Thibault jouent du lasermètre, Sébastien et moi ventre à terre poussons plus loin le repérage d'un des boyaux jouxtant. Ça va loin l'histoire, on décide de revenir sur nos pas , enfin sur le ventre, l'exploration prévue ce jour n'est pas dans cette zone.
Le principal boyau mène à un balcon et là spectacle ! Un gros volume avec rivière et siphon à nouveau , vu d'en haut ça semble canyonnesque, la photo prise ne donne rien tant pis la première peut reprendre.
J'installe une corde et nous voilà les pieds dans l'eau à essayer de déterminer le sens du faible courant. D'un côté un plan d'eau avec voûte mouillante qui semble siphonner, bien que ?
De l'autre un amont que nous remontons jusqu'à butter deviner sur quoi ? Un siphon!
Mais très profond celui-là et ceinturé de parois de mondmilch. On s'aventure sur une fragile berge , histoire de voir si ça passe mais le risque de nager est trop important, surtout qu'on a déjà assez froid comme ça. Demi-tour on reviendra mieux équipé.
Plus haut sur un balcon voisin une chatière nous fait signe , après une escalade facile , Thomas et moi rampons sur plusieurs dizaines de mètres mais ça ne semble pas très accueillant, à garder pour plus tard ,on ne sait jamais.
On casse une croûte, le temps passe et tout le monde commence à avoir froid. La remontée va faire du bien, du moins jusqu'aux étroitures.
Avant de quitter les lieux un dernier coup d'oeil sur la voûte mouillante, le niveau de l'eau permet le passage mais l'air ne semble pas s'y engouffrer. Personne n'a envie de faire trempette au risque de retrouver ses coucougnettes en escampette , on décide de poursuivre la prochaine fois avec les néoprènes.
Il reste encore bien à fouiller, le boyau et ses confluants ,la voûte mouillante, les parois du siphon amont, le réseau fossile découvert très en amont...
Promis on reviendra !!
La remontée, kit à la main on se régale, ça mouille, ça colle, ça coince, ça râle, refait froid, puis très chaud, c'est chiant!
BREF c'est pas facile mais ça passe !
La sortie, de nuit encore une fois , 45 mn de marche , autant j'étais en forme dans le trou, autant mon corps faiblit en surface. Ma nuit a été très courte et la semaine fatigante, je me cherche des excuses, je suis vidé , j'attends qu'on me propose de me porter mais que dalle !
A Lukunebeheti Valérie et les copains nous ont préparé un bon repas, nous sommes prêt à repartir... une prochaine fois.
Une nouvelle recrue pour porter les kits ?
David I.
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