Samedi 7 janvier 2023 - Karhalzeta - Camou Cihigue
Karhalzeta, réseau supérieur et inférieur.
TPST ; 9h
Participants ; Elise, Marc, Jean-Louis, Julien, Sébastien.
En cette journée humide de janvier, l’idée était d’équiper la totalité de Karhalzeta, cavité située sur Camou et très connue pour son réseau supérieur en traversée. C’est la cavité classique pour les initiations dans le 64 !
Pour nous, par contre, le réseau inférieur nous était inconnu. Peu de photos, de vidéos et de compte-rendus mis à part la sortie de Jean-Louis en 2021. La topo annoncée à -106 m a été atteinte au prix de multiples contorsions.
Rendez-vous est donné à Abense pour la préparation des kits. Un café avalé et nous voilà partis pour Camou.
On fait deux équipes : Jean-louis et Seb pour l’entrée 1 et la jolie étroiture d’entrée ; Elise, Marc et Julien pour l’équipement de l’entrée 2. On se retrouve à l’entrée du réseau inférieur. Après quelques contorsions Jean-Louis passe l’étroiture d’entrée, pas simple avec ses cailloux saillants ! le P27 équipé nous rejoignons nos collègues en plein équipement de l’entrée du réseau inférieur.
L’entrée du réseau inférieur par une chatière verticale a été rédhibitoire pour Jean-Louis, qui malgré notre briseur de roche Julien ne parviendra pas à passer. Il faut dire que l’équipement n’est pas simple : une tête de puits qu’il faut dévier autour d’un bloc puis d’une concrétion !
Après avoir raccompagné Jean-Louis, nous continuons sur le réseau inférieur et la seconde étroiture.
Malgré deux essais, Marc jette l’éponge. Il faut dire que cette étroiture est un trou de serrure où il faut se faufiler. Elle a dû en arrêter plus d’un. Marc résigné : « Vraiment, à chaque fois que je vous accompagne il y a des étroitures ! (NDLR : en référence à la chatière de Lucucillo) Finalement, nous continuons à 3 et enchaînons de beaux puits.
Nous nous engageons dans une nouvelle étroiture (ce qui n’aiment pas, s’abstenir) qui a de quoi rappeler un passage de buse. Elise fait demi-tour. Téméraires, Julien et Seb s’y engagent avec difficulté, mais parviennent au bout. Ils cherchent la suite, un puits de dix mètres. Ils cherchent encore et encore… avant de rebrousser chemin par la buse. Oui en fait, c’était pas par là. La suite était avant l’étroiture, une entrée pas évidente du tout. Alors Seb et Julien pas de regrets pour le passage de buse pour rien ? Seb répond que ça vaut bien une bonne séance d’ostéopathie.
Au pied du puits de dix mètres, nous débouchons sur une magnifique salle concrétionnée, stalagmites, stalactites et colonnes ne nous lâcheront plus jusqu’au terminus. Nous tombons aussi à notre grande surprise sur une salle remplie de petites vasques d’eaux translucides.
Dommage, nous n’avions plus d’appareils photos. Nous reviendrons.
Article à quatre mains : Elise et Seb. Crédits photos : Marc.