Harzubia  8 avril  2023

 

GG propose une sortie tous niveaux au canyon d’Harzubia à St Engrâce pour le samedi 8 avril.

8 personnes y participent : Sébastien, Elise, Adeline, François, Romuald et deux amis et GG.

TPDE 5h

 

Le point de rencontre se fait à Tardets, dans une superbe atmosphère printanière. Le temps que tout le monde arrive, on savoure un café, partage les dernières expériences, ça parle du P67, et on dresse les grandes lignes de la sortie du jour. C’est la bonne époque pour Harzubia, les dernières chutes de neige, en partie fondues, ont alimenté les réseaux.

Une fois l’équipe réunie, cap sur le point de départ sur St Engrâce, au niveau d’un petit pont dont le charme fait effet : les vaches paissent dans un champ à l’herbe verte éclatant, les oiseaux tournoient dans un ciel où aucun nuage se dessine, les sommets alentours dévoilent encore des bandes enneigées sur les plus hautes cimes.  L’eau du torrent s’annonçant fraîche, GG préconise de mettre de l’épaisseur, les bières y trouvent place en vue du retour.

La marche d’approche se fait à travers bois, les feuilles sortent tout juste, le printemps est là, palpitant. Assez rapidement, on arrive au point de départ et l’organisation huilée se met en place. L’idée est de permettre une sortie permettant, à ceux le désirant, de se familiariser ou de se perfectionner avec les techniques de cordes canyon, notamment pour certains spéléos.

 

 

 

Et c’est parti pour environ 5 heures, dans une succession d’une quinzaine de vasques.

 

 

 

 

 

L’eau claire, tombe en cascade, se rue dans les gorges, dans un vrombissement continu.

 

 

 

 

Ça équipe dur, les consignes sont transmises, ça débraye,ça mousquetonne, les nœuds se font et se défont sous des doigts experts,rien n’est laissé au hasard, les 4 kits de 30m s’ordonnentdans une danse régulière.

 

 

 

 

Le soleil illumine le canyon, chacun profite du moment, il y a du temps, ce n’est pas la course, c’est agréable. Bien que le froid vienne à se faire sentir, la progression continue permet de se mobiliser et de se réchauffer.

Puis vient le passage de l’oeil d’Harzubia, la voûte de pierre naturelle finale qui surplombe une magnifique vasque en contre bas. L’occasion de mettre en œuvre une nouvelle technique de corde, dans une mise en œuvre collective, une traversée au-dessus du tumulte des eaux.

Puis la gorge débouche sur un élargissement où apparaissent les paysages familiers du départ. Retour au camp de  base, habits secs et bière fraîche, partage d’un moment dans cette atmosphère  douce  de fin de journée. Les vaches passent, toutes cloches tintantes.

 

François