Grotte Balagué - Rébénacq - dimanche 22 octobre 2023
Leize Mendi : Coraline, Julie, Jean Louis, Julien, Serge
SSPPO : Audrey Q, Jean M, Manu T, Sébastien V
Coupon initiation : Aurélie et João
T. P. S. T. : 4 h 00
Tout avait pourtant bien commencé, sous des cieux cléments et amicaux, ceux (les cieux) qui, tout en nous annonçant l’hiver sous une cape de fraicheur évanescente et cristalline, nous offrent encore néanmoins une douce chaleur, nimbée de l’espoir d’un été finissant.
- Premier couac : on est tous à l’heure. Là, ça démarre mal. De mémoire d’éléphant, ça n’est jamais arrivé. Quand tout démarre bien, c’est forcément mauvais signe.
- Deuxième couac : L’un d’entre-nous, que je ne citerai pas pour préserver son ancienneté, a oublié sa combi. Le bruit court que ce n’est pas la première fois qu’il oublie quelque chose !
- Troisième couac : Le GPS qui conduisat (on dit conduisit ou conduisat ?) notre malheureux étourdi sur les hauteurs de Gan pour se faire prêter une combi chez Dominique se perdât (on dit se perdit ou se perdât ?) corps et bien dans des contrées que même les loups ne fréquentent pas.
- Quatrième couac : Très en retard pour cause de son GPS tout aussi atteint que lui, notre malheureux faillit (mais faillit seulement) écraser casques, mousquetons, cordes et autres matériels négligemment abandonnés au beau milieu du parking. Abandonnés par qui ?
- Cinquième et dernier couac : Le décidément très malheureux s’apparcevit (on dit s’apperçut ou s’appercevit ?) qu’il avait oublié dans son coffre les deux ou trois cordes très utiles à ses valeureux compagnons qui attendaient, attendaient son retour.
Finalement, l’avenir se fit (se fit ou se fut ?) radieux, et tous purent (là, je suis sûr) entrer dans l’antre de l’entrée.
Grille franchie, puis, puits équipé, étroitures (salement étroites) passées non sans quelques jurons dignes du capitaine Haclock (heu Hardock plutôt, heu, non, Hardrock) pour déboucher dans de grandes salles, très sales. Boue, gadoue, flaques flasques et autres coulées de matière peu ragoûtantes.
Mais passées les quelques grimaces postérieures aux accrocs aux postérieurs, nous voilà dans du beau, du grand et du convivial. Nous découvrons de surcroit que nos amis de la SSPPO sont aussi rigolos que nous. On ne va pas s’ennuyer du tout de la journée.
Coraline nous guide dans ce labyrinthe, et nous approuvons (que oui, que tu as raison) tous ses propos, de peur qu’elle ne s’échappe en courant, nous laissant là, égarés et hagards, errants dans ces dédales sans fin des heures durant. C’est la seule à bien connaître la cavité, on la fayotte un max.
Au détour d’un méandre sans nom (aucun nom n’est noté sur la topo !) l’un de nous décrit un phénomène particulier :
- « Vous noterez, ici, une discordance atypique entre la couche des marnes argilo-calcaires du Dévonien supérieur s’imbriquant en connexion semi-inversée sur une plaque de calcaire du Crétacé inférieur, au moyen d’une insertion potentiellement paléo-tectonique de schistes gris du Permien à faciès quaternaire ».
Tout un chacun : « Mais bien sûr ! » tout en mastiquant quelque barre de céréale ou quelque cake au chocolat*.
* gâteau au chocolat du fils de Sébastien V.
Sébastien, on l’aime ton fils ! Autant que son gâteau au chocolat !
Le temps passant, tout autant que les autres étroitures, nous nous suivons, mais nous sortons par deux sorties différentes, l’une d’entre-elles étant également une entrée, je ne sais pas si vous me suivez.
Pique-nique très joyeux au parking de voitures, quelques boissons pétillantes (genre Perrier, mais en plus coloré) échangées, merci les filles, quelques chips quelques blagues…
Au moment de partir faire la deuxième grotte (Capbis, compte-rendu à suivre) Coraline nous abandonne et prétexte un chantier de Placo® avec son mari.
Mais bien sûr, une fille qui transbahute du Placo® ! On y croit !
Bonne après-midi coraline ! Merci pour la balade.
Photos de Coraline.
Serge