Claudine 3 ème
Un nouvel épisode dans la désormais saga du " Claudine ",je sais que vous l'attendez impatiemment,si,si !
Ce week-end,au programme,la suite de l'elargissement du "méandre sanglant" dans le Claudine, ensuite on se retrouve tous au cayolar Barberena pour y passer la nuit et visite d' Oyenbelcha dimanche pour les nouveaux.
Rendez vous a 10h30 au local du club samedi matin.Olivier est la ainsi que Xabier , Benat et Martial,les deux nouveaux.Tout le monde est motivé et en plus il fait beau.Après la semaine pourrie que nous avons dus subir,c'est un signe !
Le temps de manger un morceau,il est 12h30 quand je commence a équiper le puits d'entrée du Claudine.Toujours aussi beau.Ici,le dernier qui descend ne ferme pas la porte,mais démarre le groupe.Olivier s'y colle.Nous nous retrouvons vite dans le méandre,certains forent,d'autres burinent et cassent des cailloux,d'autres encore les remontent,bref,ça roule.Une chose qu'il ne faudra pas que j'oublie la prochaine fois,ce sont des bouchons pour les oreilles parce que charger un trou dans un lieu que l'on peut qualifier d'étroit avec le burineur burinant 20cm derrière ( remarque, s'il faisait autre chose,ça serait bizarre ) sans parler des étincelles jaillissant de la pointerolle,elle meme massacrée par la massette tenue par le furieux deux mètres plus haut,c'est ,comment dire,oui voila,c'est l'endroit ou pour rien au monde on ne laisserai sa place.Des fous vous avez dit ? oui surement.
Serge n'étant pas au cayolar avant 17h,nous passons donc l'après midi dans ces joyeux amusements et c'est finalement a 19h que nous nous décidons pour quitter les lieux.Martial nous ayant demander lui meme si nous pouvions revenir ici demain ( je vous jure que nous ne lui avons pas écrasé la tete avec un bloc de 100kg pour lui faire dire ça ! ) et comme dans notre grande bonté,nous ne pouvons rien refuser a un nouveau,la sortie d'Oyenbelcha est reportée pour nos vieux jours.L'équipement est laissé en place et nous sommes vite dehors.Il fait nuit.
Nous retrouvons Serge,Claire et Denis ainsi que leurs enfants au cayolar.Le poele a bois nous réchauffe.Vers 21h deux copains d'Olivier nous rejoignent,ils ont réussi a nous trouver.Finalement,après le rosé et les saucisses de Xabier (merci,j'avais oublié les miennes ),le fromage de Serge,les bières des Bordelais et le Patxaran de ....je sais plus qui,nous nous couchons.Je serais bercé toute la nuit par la voiture qui bouge avec le vent,ça souffle !
Dimanche.Tout le monde émerge vers les 9h.Il fait beau mais froid.Les randonneurs partent randonner,les spéléos partent spéléer.Cette fois ci,nous ne prenons pas a manger pour éviter de perdre du temps.
Nous nous retrouvons encore une fois devant le petit coude du méandre.Ici,en bifurquant,l'eau a eu moins de force et du coup les parois se ressèrent.Grace a une organisation quasi militaire,le travail avance bien.Des équipes descendent pendant que d'autres remontent (nous avons décidé de nous inquiéter au moment ou nous ne verrons pas une équipe remonter ).Sur les coups de 14h30h,15h nous pouvons annoncer victoire,nous allons passer.Il ne reste plus qu'un tir a faire,c'est tout bon.Sauf que....................je n'ai plus de charges !!! Enfer et damnation! Bachibouzouk! Ectoplasme ! c'est trop rageant !
Bon,finalement,après une analyse plus fine,il reste encore deux ou trois tirs je pense.On se console comme on peut.
Le materiel est laissé en place d'un commun accord sauf la corde du puits d'entrée que nous enlevons.De toute façon,il faudra revenir au plus vite ne serai ce que pour aller voir cette belle petite galerie descendante apercue après l'étroiture avant qu'elle ne se transforme en "ENORME CONDUIT PLONGEANT " dans notre imagination !
Samedi : Olivier,Xabier,Benat,Martial,Philippe.
Dimanche : Olivier,Xabier,Martial,François,Benjamin,Fred,Philippe.
Randonneurs : Claire,Denis,Serge et leurs enfants.