Sauna a la petite Bidouze
Samedi 19 décembre - Massif des Arbailles
Participants : Alexis et Claudine, Stéphanie, Olivier
Sauna à la petite Bidouze
il a pas mal neigé ces derniers jours et c'est l'occasion rêvée d'aller faire un tour sur le karst pour trouver des nouveaux trous qui s'amuseraient à souffler à travers la neige. Surtout que le froid mordant peut amplifier la fonte autour des entrées. Et puis c'est surtout le plaisir de marcher dans la neige fraîche et de profiter du silence des Arbailles sous la neige. Rendez-vous pris le samedi samedi matin nous filons en voiture au bout de la piste des sources de la Bidouze, il y a de la neige mais la C2 ne bronche pas et avale la piste sans déraper. Le froid est bien sec, il faut se couvrir nous sommes à l'ombre et le soleil est caché par les nuages. Nous montons par le sentier, ça glisse sur les cailloux mais on arrive tranquillement au grand porche de la Bidouze, le débit d'eau est très faible. Arrivés au pied des échelles, surprise elles ont été enlevé, par contre il y a au moins 4 panneaux du Syndicat de Soule pour signaler que le passage est interdit : s'ils avaient mis l'argent de ces panneaux dans une nouvelle échelle le problème était réglé ! Mais bon, le principe de précaution étant roi... Du coup nous escaladons les blocs gelés et nous arrivons vainqueurs sur le plateau où la neige est un peu plus épaisse. J'avais dans l'idée de monter sur Thartassu pour fureter à la recherche de trous, nous montons donc tout droit dans une combe. Une petite pause bouffe, rapide car le froid nous tombe dessus très vite et l'ascension continue. La marche dans les bois avec le crissement de la neige est toujours un bon moment, on ne sait plus s'arrêter. Un coup d'œil à gauche sous un rocher, une crevasse bouchée, un détour vers un petit porche pour voir, on sait jamais... Nous arrivons au soleil où le spectacle de la neige plâtrée sur la moindre petite branche est spendide. Un sentier invisible dans la neige nous amène au virage du TH 151, le GPS nous y conduit à 10 m près, le souffle est chaud mais pas violent. Nous jetons un œil par ci par là mais le soleil commence déjà à décliner dans le ciel et le soleil n'illumime plus que les sommets au dessus de nous, nous nous décidons à redescendre. En passant à côté de l'entrée de la petite Bidouze nous nous y avançons quand nous sentons un souffle chaud jaillir de l'entrée. Et puis la frontale vissée sur la tête Alexis s'engouffre dans l'entrée basse, je le suis de près et nous sommes surpris par le vent chaud de la grotte, chaleur toute relative mais sensible avec la température extérieure. On se croirait entrer dans un sauna, la condensation monte en l'air vers la sortie, poussé par ce courant d'air. Nous en profitons pour nous regrouper à l'intérieur pour faire une pause et en profiter pour se réchauffer. Pour tout dire nous ne sommes pas allés jusqu'à se mettre à poil et se baigner dans l'eau, faut pas pousser quand même ! Lorsque nous ressortons, nous retrouvons le froid qui nous tombe dessus avec ses petites dents pointues et nous redescendons par le sentier pour éviter les ex-échelles. Nous arrivons à la voiture à la nuit noire avec 6 heures de crapahut dans les pattes mais bon, quand on aime on ne compte pas !
Olivier