On the road again
Dimanche 20 décembre - Massif d'Urkulu
Participant : Olivier
On the road again
Le soleil brille, les montagnes sont encore blanches et la température remonte par rapport à hier, je n'ai rien de prévu et l'envie d'aller faire quelques photos des sommets d'Urkulu me pousse à partir vers Ezterenzubi. Jusque là tout va bien. Juste après le restaurant de la source de la Nive ça commence à se compliquer, la neige est sur la route ; je commence à avoir des doutes sur l'accessibilité du plateau. Je continue pour voir, je double des voitures garées sur le bas côté qui n'ont pas osé aller plus loin, dégonflés ! ça passe ! Je continue, les pneus adhèrent mais le goudron à une couleur blanche et puis c'est bien verglacé, je continue. Et puis au virage ou il y a le fameux conseil (ou ordre) ô combien pertinent : “Randonneurs marchez en file indienne” sur le grand panneau, je me gare, ça en est assez, je ne peux pas aller plus loin avec la voiture. Je part à pied, au premier virage qui surplombe la source de la Nive, le panorama est sympa, l'Errozate trône au milieu du paysage couvert de neige. Mais je me dis que ce doit être plus sympa de là haut et je continue sur la route où il n'a que des traces de gros crampons de 4 x 4 qui soient passés. La route est longue, j'en ai marre de marcher sur cette route, c'est monotone et je m'apprête à faire demi-tour quand j'entends un bruit de moteur qui monte... Derrière moi arrive un engin entre le quad et le turbiri à roulettes avec un pare brise et une benne, je tente, je fais du stop et l'engin s'arrête, ce sont deux chasseurs très sympas qui me proposent de me laisser au virage en épingle où il y a le trou au bord de la route. L'engin tient très bien la route avec ses 4 roues motrices et nous amène au terminus en un rien de temps. Je les remercie vivement et regonflé je continue vers le plateau. Arrivés devant les rochers je quitte la route et furète dans les trous pour voir, je tombe sur le M 105 et puis sur le M 104, le coin est intéressant, je ne le connais pas du tout et puis la neige adoucit le relief. Je continue à monter, de grandes dolines crèvent la roche, je regarde de près au cas où je verrais un souffle chaud s'exhaler d'entre les blocs... Quand, au bord d'une grande doline, je trouve une entrée où la neige sur les bords est fondue, un gros bloc est à cheval sur un puits de 5-6 mètres. Je gratte la neige à la recherche de vieux Spits ou de marquage mais rien, je fais quelques photos pour demander à Philippe s'il connait des entrées dans le secteur et je continue ma balade. Re-surprise, de taille celle là, je me retrouve devant un gros puits béant entouré de barbelés. Belle surprise car c'est un beau gouffre que je ne connaissais pas (il s'agit du M 3) et en un saut de puce j'arrive au bord du Behia qui semble dormir au plus profond. Le soleil décline sur l'Errozate, le vent glacial balaye la neige sur les pâturages pelés d'Urkulu, quelques photos et je descends au plus court par le cayolar de Matchardenea non sans avoir avoir jeté un œil sur les deux gouffres qui s'ouvrent sur les flancs (à revoir peut-être). Et à la nuit je retrouve ma voiture et la route gelée pour redescendre tout doucement vers Saint-Michel les oreille encore gelées du vent de la haut. Il y a un trou à aller revoir les gars, c'est peut-^tre quelque chose de nouveau ?
Olivier