J'aime la botanique à l'Anie – 26 juin 2010
Après une mise en bouche sur la route géologique, aux arrêts de Bedous et Accous, nous montons à Laberouat pour le col des Anies. Les schistes des terrains primaires du cirque de Lescun laisseront la place au crétacé du col des Anies et du plateau. Des terrains acides des pelouses du cap de la Baigt, les pelouses dominantes du col seront calcaires.
Les plantes se doivent de s'adapter aux conditions climatiques (combe à neige, zone humide, col venté, altitude, etc), aux expositions du terrain, à la nature du sol (pelouse siliceuse, ou calcaire) et au contexte (éboulis stabilisés ou non, alluvions, etc), à l'action de l'homme (remaniements, présence des troupeaux et donc de nitrates), etc.
C'est une alchimie qui donne des résultats passionnants.
Soldanelles, orchidées et gentianes, géraniums, primevères à larges feuilles, miniaturisation des plantes qui forment les pelouses subalpines, saule des Pyrénées captant la chaleur du rocher, raisin d'ours en fleurs, plantes endémiques, le bouquet final est apprécié à sa juste valeur.
Nous ne sommes pas les seuls: un bayonnais a eu le temps de redescendre de l'Anie et de passer un peu de temps avec nous pour explorer le sujet.
L'orage nous a rappelé qu'il faut choisir entre herboriser et monter à l'Anie. Retour par la variante cabane de Lacure.
Claire