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Voyageurs des strates
25 juin 2010

Gañekoleta ou la redécouverte d'un canyon sauvage

Dimanche 20 juin 2010 – canyon d’Arbanta

Alexis, Frédéric, Frédéric, Jérôme, Gilen, Serge. 5 h 00 dans le canyon.

Depuis le temps !

Ceux qui lisent les comptes rendus du club savent qu’on y tournait autour depuis longtemps. En ce premier dimanche d’été nous nous retrouvons donc à 6 pour tenter la descente et éventuellement le rééquipement de ce canyon que personne, à notre connaissance, n’a descendu dans sa totalité.

Par prudence, vu les orages de ces derniers jours, nous allons jauger l’aval du canyon au confluent avec la Nive d’Arneguy. Nous jugeons le niveau praticable. N’oublions pas qu’il n’y a dans le groupe que des canyoneurs expérimentés. Comme quoi !

Donc, nous nous garons au quartier Gañekoleta, nous nous équipons, nous montons une bonne heure, puis nous terminons l’approche par un sentier à la pente peu prononcée, un peu comme un canal d’amenée d’eau. Nous parvenons vers midi au fameux pont de bois, un rétrécissement du ruisseau au bord duquel des monticules de stériles de mines trônent là, dans ce creux de vallée avec des vestiges de murs, contreforts de routes, ruines de bâtiments et autres curiosités totalement improbables en un tel lieu.

Alexis prend la tête de l’équipée. Première main courante largable et premier rappel sur arbre. Ça démarre fort dans la veine d’eau qui pulse sérieusement. Je crois que ça va donner ce canyon. Heureusement que les échappatoires sont partout, avec ce niveau d’eau, ça craint un peu.

Chacun à notre tour, on équipe, on jauge le débit, on contourne les cascades les plus fortes, on déséquipe. Au total, on a dû descendre quelques 10 ou 12 rappels, certains biens arrosés, dont le dernier d’une bonne vingtaine de mètres au raz d’une conduite forcée digne des plus hautes prises d’eau, mais sans le tuyau. La quasi-totalité des cascades ont été négociées au sifflet, tant le débit était fort.

Sur 2 rappels, aux endroits peu ou mal équipés, nous avons posé 3 ou 4 plaquettes, ceci grâce à M. HILTI et son fils de 8 millimètres de diamètre.

Bon, c’était très joli avec de beaux passages. Un parcours intéressant.

Finalement, vers 17 h 00, on sent bien que les plus belles cascades ont été descendues, il ne doit plus rester que des petits seuils de 2 ou 3 mètres et on commence à se cailler dans les embruns. On termine donc en longeant la berge, en fait on quitte le ruisseau rive gauche pour tomber sur un semblant de sente qui nous ramène au confluent visité le matin, puis enfin aux voitures où l’on émoustille grandement les 3 ou 4 habitantes de ce quartier qui n’ont pas vu d’hommes nus, des vrais, depuis bien longtemps.

À la venta Xabi, il parait que les bières sont fraîches, donc on va vérifier illico presto.

Serge

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