Raquettes à Organbide
La meilleure façon de sortir
Organbide – 27 novembre 2010
Météo: Vent du Sud froid, 3°C sous abri, soleil épars
Dénivelé : +500 en 4 heures de marche
Participants: Denis Vincens, Serge Planès, Philippe Arotçarena, Christian Barnetche, Alexis Augustin
C’est encore un coup à la Serge : on prévoit, on subodore, on présage, on imagine, on rêve, on pressent, on calcule, on pronostique, on envisage, on projette de se faire l’Ossau. Ça tourne gentillet en tour de l’Ossau. Et ça se fint en tour de Leizehandi !! Malgré une météo exécrable sur internet, le soleil se joue des nuages : aidé par le vent du sud, il fait même fondre la neige de ces derniers jours. Plutôt que de regarder Derrick à la téloche, on décide de braver le froid et le vent.
Rendez-vous au local pour prendre le matériel indispensable : le trio sécurité Arva-pelle-sonde. Christian et Philippe râlent : ça ne rentrent pas dans leurs sacs à dos minimalistes. Mais les 2 BE présents ne transigent pas avec la sécurité.
La voiturette de Philippe nous traîne difficilement au premier lacet au dessus des sources de la Nive. Par sécurité (on pense au retour), on laisse les roues pour partir à pied vers Organbide. La montée par Marchardenea jusqu’à la route (900 m) se fait hors sentier et pleine neige. On chausse les raquettes à la cabane (917 m) pour avoir le plaisir de fouler la neige vierge.
De toute façon, avec
le vent, les traces paraissent bien vite. Au col d’Organbide (970 m), on avise
de prendre un café chaud à la cabane de Paoberry (1080 m).
Je tente vainement de relever le niveau culturel montagnard de mes acolytes : une magnifique piste de lapin me donne l’occasion d’expliquer l’allure et son déplacement. Mes 4 autres compères, tels les vilains garnements de Sylvain et Sylvette, se moquent et grivoisent. Pfff !
Il fait à peine 3°C sous cet abri : pas la peine de regarder dans le frigo pour chercher les glaçons ! Avant le thé et le café, on se réchauffe par une jus d’anis ou une boisson maltisée, voire plusieurs pour certains.
On
rejoint la crête (1179 m) pour se faire froidement ventilé : la
température ressentie doit avoisiner les –5°C.
Les 3 spéléos du groupe flarient les trous : on passe à côté du Vieux Clou et on s’oriente à travers la forêt, au risque de péter mes raquettes toutes neuves, vers La Mouche, avant de rejoindre la route d’Urkulu (1000 m). Retour par Organbide et Marchardenea.
Conclusion : préférez regarder Derrick plutôt que de vous geler avec des ignares !
Denis