VTT en Garazi - 2011
Samedi 12 et dimanche 13 février 2011 – VTT en Garazi
Leize Mendi : Claire, Bernard, Denis, Philippe, Serge.
Invités : Didier, Didier, Jean Marie, Pascal, Thierry
Tout a commencé par un doute en ce samedi midi où
j’accueillis mes amis vététites sous une petite pluie fine. Un affreux doute.Le premier doute de la journée, à peine arrivé, on
doute :
L’apéro avec olives ou sans olives ?
Finalement, on a tranché…… le saucisson.
On démarre vers 13 h 30 juste après le café.
Après 10 ou 20 coups de pédales, nous attaquons quelques
passages sympathiques que tous ne connaissaient pas.
Uhart-cize – Lasse – Anhaux – Guermiette – Baigorri –
Irouleguy et retour Uhart Cize.
90% roulable, 30
km de piste et route, 500 m de dénivelé environ,
mais 100% de bonheur, enfin les quelques rares instants où l’on reprenait notre
souffle.
L’opération « mise en jambe » c’est poursuivie par
une séance de taste-bière suivie d’une séance de taste-gastronomie locale chez
Changala.
Que du fait maison, à part l’Irouleguy qui était fait
« maison d’à côté ».
Nous nous couchons extrêmement raisonnablement à 22 h
30 !
Dimanche : opération « jambes mises »
Départ à l’aube vers Bidarray (9 h 00).
A 9 h 40, premier coup de pédale via le GR10 où l’on a eu droit à quelques franchissements techniques, puis un franchissement plus psychologique à la ferme Bernatenea où le propriétaire local et moi avons eu quelques mots en basque, l’un vociférant qu’il était interdit de passer en VTT ici, l’autre qui lui soutenait que ce sentier était public.
Finalement son chien lâché a mis fin à la conversation aussi
vite que mes jambes ont pu entraîner mes pédales vers mes amis déjà bien loin,
au-delà du risque.
Encore un franchissement hydro-technique, encore une
crevaison de Bernard avec son vélo neuf.
Piste d’Arritzakun, le village abandonné puis montée assez
pénible vers la benta Burkaitz puis le col de Veaux à Itsassou.
Le vent qu’il fait là nous glace la chair à vif.
De nouveau le GR 10 sur quelques hectomètres que nous
franchissons quasi verticalement et nous nous posons à l’abri pour le casse
dalle.
Enfin, le clou du spectacle, la descente à tombeau ouvert
par la piste du canyon de Zarkambide jusqu’à Bidarray. Les uns, correctement
suspendus, volent de bosses en bosses, aussi lestes que des gazelles faisant du
trampoline, les autres, avec leur vélo d’avant l’invention des fourches
suspendues, volent aussi, de bosses en bosses, mais plutôt version éléphant
dans un parterre de porcelaine.
Nous faisons un retour à Bidarray en 20 minutes contre un
aller simple en 4 h 00.
Petit café, petit goûter et chacun retourne à ses pénates.
Serge