Poursuite des explos dans l'Est d'Urkulu.
Dans le cadre de notre reprise systématique des cavités entourant le Béia,nous voilà aujourd'hui prêts à descendre dans le Ptérodactyle.Le Jean Gilles qui nous a occupé pas mal de temps est en effet terminé pour nous avec un petit gain d'une cinquantaine de mètres,mais pas de découverte notoire ni de jonction esperée avec le Béia,le fameux plan de faille de la fôret d'Orion s'étant refermé sur nous.
Le Ptérodactyle découvert en 1983 par un de nos membre se situe à 200 m environ du Jean Gilles,mais plus bas.Je l'avais réouvert l'an dernier,le passage en bas du R 3 d'entrée étant completement bouché.J'avais pu à l'occasion constater son impressionnant courant d'air,il soufflait fort ce jour là.
Aujourd'hui,c'est l'inverse,il aspire à bloc.
Olivier s'engage en premier dans le passage bas d'entrée non sans oublier de faire quelques bisous aux superbes araignées qu'il aime tant.Nous passons rapidement de la chaleur étouffante de l'extérieur à la plaisante fraîcheur de l'intérieur.L'objectif du jour est de commencer à rééquiper la cavité,celle ci n'ayant fait pour l'instant l'objet que de furtives explorations.
Quelques vieilles plaquettes trainent par ci par là dans la cavité mais grace au perfo,nous refaisons un équipement digne de ce nom.
N'ayant pas la grosse forme aujourd'hui,je fais un refus d'obstacle au passage de la castraçao.Olivier va voir un peu plus loin.C'est plus grand,mais nous sommes toujours dans cette fine faille qui s'enfonce sous Orion.J'aime de moins en moins ces passages étroits !
Pas grave,je reviendrais en meilleur état et plus motivé,de toute façon,il faut poursuivre l'équipement.
Dans le passage bas d'entrée,le courant d'air a forci et les feuilles s'envolent plus bas.Dehors,le tonnerre gronde.Retour dans quelques jours.
Olivier,Philippe.