Oilloki
Dimanche 31 juillet
Serge, Frédéric
Premier dimanche à peu près ensoleillé depuis près de 10 ans, donc, canyon.
Étant donné le niveau d’eau des canyons classiques, il est prudent de se rabattre sur ce canyon réputé agréable avec un peu d’eau. Ça pour l’eau, on a été servi.
C'est un peu la fleur au fusil que nous arrivons à Kakueta pour faire Oilloki donc, canyon facile et court (dans nos topos). En parlant de topos, nos 2 topos diffèrent sensiblement, visiblement à cause de la crue de 92.
Après une marche d'une heure, on arrive au départ du canyon. Une petite collation et on attaque. Il est 10h30. D'entrée, le niveau de l'eau et sa couleur nous rappellent qu'il ne faisait pas très beau récemment.
Les rappels sont assez techniques, en tout cas avec ce niveau d'eau. On remarque aussi que ça a pas mal bougé dans ce canyon. Des amarrages sont très bas, d'autres sont absents. Dans l'ensemble, l'équipement est assez moyen.
Je m'entraîne même à l'apnée pour débloquer une corde d'un tronc sous une cascade.
Et, comme d'habitude, on se demande comment il se fait qu'on ne finit jamais les canyons dans les temps indiqués dans les topos. Serge propose de changer de sport pour la pétanque. Aujourd'hui, se sera 3h30. Quand au nombre de rappels, il ne correspond en rien avec nos 2 topos. Le dernier rappel fait bien 20m et est superbe.
On finit dans Uhaitza, avec un niveau d'eau digne de la nive. La perte est impressionnante (gros gros bouillon).
Bon, de toute manière c’était beau, une eau tempérée, quelques toboggans sympas, de beaux rappels avec quelques amarrages mystères, le soleil de midi pile au-dessus de nous, le bonheur. Canyon sympa, beau temps et flotte, si ça continue avec ces conditions, on va refuser du monde !
Petit casse-croûte, petit café, petits conseils aux touristes du coin pour les envoyer à la Verna plutôt qu’à la passerelle d’Holzarte et on repart vers nos pénates respectives.
Frédéric.