Dimanche 8 juillet 2012 – Canyon de Phista

Fred A, Fred H, Philippe L, Serge

Bien décidés à refaire ce canyon, Fred nous garantit moult frissons et sensations.
 

Pour affermir la convivialité du club, nous fixons le rendez-vous à 9 h 00, en même temps que nos amis spéléos qui partent pour Bexanka. Partage de café, de projets et de bons mots. Manque plus qu’un groupe de montagne pour réunir tout le club.

Nous partons pour 1 h 30 de bagnole, en effet le départ du canyon se situe aux cinq cents diables, au fin fond de la piste d’Amubi, à Larrau.

Mais voilà, tan tan tan, roulement de tambour, après une route envahie de branchages, signe de fortes pluies la veille, après un Saison bien gorgé et bien trouble, signe de fortes crues la veille, après une piste défoncée et ravinée, signe de forts orages la veille, après une cascade explosive, qui n’existait pas 8 jours avant, signe de beaucoup d’eau ici bas, nous abordons le départ du canyon avec humilité et modestie.

Vu le niveau d’eau au départ, 4 fois plus gros et compte tenu déjà de l’engagement par petit niveau, nous décidons de faire demi-tour.

A Larrau, nous sommes placés devant l’alternative suivante : Soit passer la journée à rédiger un faux compte rendu devant une tablée de bières fraîches, chez Etchemaité soit partir dans des eaux plus clémentes.

Finalement, comme Philippe ne connaît pas Harpea, nous décidons de le faire en eaux, car là aussi, ça coule et pas seulement de source…

Midi pile, Fred (vous aurez deviné lequel) nous force à déjeuner sur l’herbe.

Repus, nous attaquons la crête de Guerestey. Fait chaud mais ça va.
Ici aussi le ruisseau est d’attaque. Aucun de nous n’a fait Harpea avec autant de flotte et Fred nous sort toutes les techniques du manuel fédéral pour éviter de trop se noyer. Rappels guidés, équipement hors crue, apnées sous l’eau, rappels débrayables, etc.

   

Au total nous passons 2 heures dans l’eau. Un canyon finalement très chouette avec ce niveau d’eau, peu de temps mort, bien amusant et en eaux jusqu’à la résurgence de la Nive.
  

Pour terminer, pour la bonne honnêteté du compte rendu, je m’étais engagé à rendre compte de tout.
Donc, j’avoue, le doyen du groupe avait oublié son casque. Il vieillit l’ancêtre, c’est pas la première fois qu’il oublie un truc vital. L’autre fois c’était ses longes. Merci Fred pour ton deuxième casque.
Dernier truc, se méfier de l'un des bidons jaunes. Le joint se fout le camp, même en faisant gaffe au moment de le fermer. Résultat, toute ma bouffe trempée, ma trousse de secours trempée, ma frontale trempée, bon, enfin, vous avez pigé.

Serge