EL 71 le retour
Virginie,Laetitia,Sarah,Nico,Philippe L,Philippe P.
Bon,suite au sarcasmes ( voir article précédent )de l'équipe de bras cassés partis faire une rando dans un improbable ravin au nom non moins improbable de " Harrigorricharivariemile zola ",je vais essayer de vous narrer notre sortie dominicale.
Tout d'abord,il fallait arriver tôt ce dimanche au local pour esperer avoir un café.En effet,il restait 5 pastilles et ce n'est pas moins de 12 personnes présentes ce matin.A noter que les spéléos ont déjà une longueur d'avance en étant là les premiers.
Deux groupes se forment,l'équipe des filles et l'équipe des " mecs en caleçon un dimanche d'Avril sur Iraty " ( voir photo )
Je préfère prendre toute ma petite troupe et quitter rapidement ces " hommes rustres " et nous partons joyeusement vers Urkulu et plus précisement l'EL 71.
Dans un de ces moments d'absence qui me caractérise,j'avais proposé cette sortie lors de la dernière réunion.Problème,il y a 4 ans que je n'y suis pas retourné et j'ai tendance à me paumer facilement sous terre.Deuxième problème,tout le monde compte sur moi !
La montée sur la Vierge d'Orisson se passe sans encombres hormis 2 ou 3 pélerins embarqués sur le capot et Philippe qui prend une mauvaise route.
Un petit vent du Nord nous incite à partir rapidement vers l'entrée que je devrais retrouver..................facilement.Super ! je la trouve du premier coup !
Nico passe sous le bloc d'entrée et part équiper le P 8 avec la super clé de 16 modifiée 13 ( j'me comprend ) suivi de Sarah qui.........Boum !!!,bon,elle passe sur le bloc,vu que le dit bloc est maintenant 5 m plus bas,rejoindre Nico.
Après quelques galères pour installer cette dev toujours aussi mal fichue,tout le monde se retrouve en bas.
Bon,à gauche,non ?,mes coéquipiers m'indiquent la droite.Mon sens de l'orientation fonctionne à plein régime !
Maintenant,il suffit de suivre le plan de Serge et de faire fonctionner la boîte à souvenirs.Ca commence bien car je ne retrouve pas le départ en hauteur pour la main courante.Au bord d'un P 10 arrosé,j'ai un doute,c'est par là ?
Sous l'oeil des filles de plus en plus inquiètes ( les garçons,c'est pire mais ils ne le montrent pas ),je retrouve,avec un gros coup de bol,le départ de la main courante.C'est gagné,maintenant,la suite c'est du gâteau.Main courante,on enjambe un gros puits et on désescalade le puits suivant.Problème,le puits fait dans les 10 m et c'est franchement pas fun pour descendre en libre !
J'ai beau m'engager dans tous les passages merdiques,je ne reconnais rien !
Heureusement,j'entend crier au bout d'un moment " il y un puits ici ! "
Marche arrière ( on est pas sorti me dis je intérieurement ! ) et descente du méandre pour arriver à un carrefour.Il y a un départ à droite et un à gauche.Je n'ai pas pris de pièce de monnaie donc je fais pile ou face avec un silex.Mince,ça ne marche pas !
Tout à coup,illumination !,je reconnais le coin,on est sauvés ! c'est le passage merdique,y a t'il un passage qui ne l'est pas ici,qui mène au boyau casse-genoux.
A partir d'ici,je n'ai plus de souci d'orientation et nous pouvons avancer ou plutôt ramper vers la suite.
Nous pouvons enfin nous lever et arriver au passage de la grande main courante et enfin à la galerie concrétionnée.
Il n'est pas loin de 14 h et je décide d'en rester là pour aujourd'hui.Il y a en effet pas mal de petits puits et de passages clé pour aller jusqu'au fond et le temps risque de nous manquer.
Au retour,le passage de la grande main courante est l'occasion pour chacun de nous montrer ses talents d'équilibriste.Mériterait un équipement amélioré cet endroit.
Nous retrouvons la sortie sans problème.Finalement,ce n'est pas si compliqué,il faudrait juste essayer de ne pas y revenir tous les 4 ans.
Dehors,il fait beau mais froid et nous ne trainons pas pour rejoindre les voitures.Une petite bière offerte par Nico est appréciée dans ce décor splendide.
A Garazi,nous croisons les Ploufs qui reviennent de leur randonnée sauvage,cette fois çi,c'est eux qui ont une longueur d'avance sur nous.
Philippe