Tricotage de cordes au Jean-Gilles
Sortie du 23 mai 2013
Participants : Iban et Gilen
Avec Iban, comme nous devons nous préparer à passer notre initiateur en novembre prochain, nous décidons d’aller oublier ce temps pourri en allant sous terre. Il nous faut bouffer de la corde et, comme Iban veut passer son DE, il nous faut des -150m. Philippe nous propose le Jean-Gilles, comme ça nous préparons le terrain pour la sortie d’initiation de dimanche prochain. Il y a deux ans, lorsque nous avions repris ce trou, nous n’avions pas revu le réseau des cloches. Cela nous fera l’occasion d’y jeter un coup d’œil. Je suis sûr que c’est là que se trouve le maillon manquant que nous recherchons depuis des années sur la forêt d’Orion.
Nous nous retrouvons tôt au club pour préparer le matériel. Nous n’avons pas vraiment de fiche d’équipement à partir de -80 alors nous allons improviser. Il n’y a plus beaucoup de matos, nous avons trop de trous équipés. Au final, nous allons prendre tous les amarrages et mousquetons restants. Pour les cordes, nous n’avons plus beaucoup de choix… Nous prenons deux cordes d’environ 45 m chacune, histoire de faire les 70 m restants… On verra.
Nous nous retrouvons proche de l’entrée, à se changer dans la voiture pour éviter la pluie battante qui nous empoisonne la vie depuis… On ne sait même plus !!
Iban me laisse la première partie à équiper. Il y a deux ans, j’avais plus ou moins détesté ce trou, avec des moments de paniques dans l’étroiture, une rupture d’amarrage mais une belle première quand même. J’y retourne avec une certaine appréhension, même si je me dis qu’avec deux ans de spéléo en plus, ça se passera peut être mieux.
Le trou est quand même idéal pour apprendre à équiper, avec des puits qui s’enchaîne et de quoi faire pas mal de bricolage sur corde. Ca fait deux mois que je n’ai pas fait un nœud mais ça se passe pas trop mal (sauf une erreur… pas vu deux spits un peu cachés…). On se retrouve rapidement à l’étroiture. Elle parait toujours assez impressionnante, malgré le fait qu’elle ait été élargie !!
On mange un bout avant de reprendre la suite de l’équipement. C’est Iban qui s’y colle… On aborde l’étroiture avec appréhension mais au final, ça passe plutôt bien. Comme quoi, l’expérience, ça aide… Ou alors ils sont venus l’élargir depuis la dernière fois.
Le puits derrière l’étroiture est bien joli et franchement, je pense qu’il y a encore du potentiel… Deux méandres partent dans ce puits… Peut être qu’ils communiquent avec l’endroit d’où l’on vient, mais cela mérite d’être revu (faut bien espérer, sinon, que nous resterait-il ?).
La corde défile, on ne pensait pas qu’il y aurait cette longue main courante… On arrive à l’embranchement des silex. La suite devient un peu plus grasse avec une arrivée d’eau et du moulmich qui commence à couvrir les parois… Il ne nous reste plus de cordes… Il ne nous manque qu’une vingtaine de mètre pour arriver au réseau de cloches… On décide de laisser équipé tout l’ensemble. Ca nous permettra de revenir dimanche.
La remontée se passe sans encombre, en une demi-heure on est dehors (bon, ok, c’est vrai, on n’avait plus de kits et on était en mode tourisme), sans s’être vraiment fait chier… De quoi démystifier ce trou.
Dehors, il pleut toujours… Au moins, on a brassé de la corde et on n’a pas perdu notre journée. Suite dimanche avec, j’en suis sûr, de belles découvertes dans le réseau des cloches… Vu le courant d’air qu’il y a dans ce trou, il ne peut pas rien y avoir !!!
Gilen