Perte N 30
Progression dans la perte N 30, zone Nabahandi – jeudi 13 mars 2014
Pascal, Philippe, Serge
Dès 9 h 00, 2 désistements, Benoît et Alexis, indisponibles ou/et indisposés.
Gastro quand tu nous tiens !
Bref.
Petit café et zou, direction Oyanbeltxa pour atteindre le fond d’Oilaskoa, vu qu’on est sûr et certain que les congères empêchent encore et toujours l’accès à la piste d’Oilaskoa.
Bon, mauvaise pioche pour 2 raisons :
1 – Y aura 200 m de grimpette au retour au lieu des 80 mètres depuis Oilaskoa
2 – la chasse neige est en place et toute la route est dégagée…
Tant pis, on est là, on se change, on se charge, groupe, perfos, pâte à modeler le calcaire, casse dalle et hop.
Pascal nous présente la gueule de la bête. Un petit ruisselet y déverse juste assez de jus pour se tremper le torse dès le laminoir d’entrée. Après, c’est plus large et plus prometteur.
On note au passage, et aux passages, le travail d’artificier de nos prédécesseurs.
Aujourd’hui, objectif modeste, gagner 2 mètres.
Donc, premier feu, 4 trous de 12 mm sur 1 mètre, vous avez bien lu, 1 mètre, merci le groupe électrogène et les 2 perfos.
Pascal nous cache ses préparatifs top secrets, mais Philippe et moi, on a tout vu par-dessus son épaule. C’est juste une histoire de pâte à modeler, fastoche comme tout.
On sort se mettre à l’abri, et paf.
Au retour, on est visiblement dans une autre perte, elle a perdu donc 1 mètre de laminoir.
Tel 3 des 7 nains de blanche neige, et hop et hop, on se remet au boulot de mine.
Deuxième séance de trou trou, pétage de mèche, coinçage de mèche, mais ça part quand même en petits graviers de 10 par 10, je parle en millimètres.
Après le casse dalle, on repart voir le travail de sape, et là, devant le trou béant effectué au deuxième coup, Philippe prend la décision de balancer toute son artillerie de dînette à la décharge. Je sens bien qu’il aimerait passer à des choses plus sérieuses.
Bref. 2 mètres de gagnés, on sent la suite, mais y a encore un peu de boulot, la première est en vue, appel aux jeunes fous furieux du club.
Le plus dur sera finalement de remonter à la voiture, chargés comme des mulets, Iban, Alexis, vous nous avez manqué !!
De la première sur Urkulu, à 960 m de haut ?
Serge